La "dream team" s'aggrandit! |
La veille de course nous avons fait un décrassage « entre
hommes » sur un parcours magnifique dans les calanques d’Aubagne. Question vitesse,
nous avons aussi pu profiter et jouir des performances brutales et
assourdissantes d’une belle sportive italienne (je parle d’une voiture là…). Samedi
soir c’était la traditionnelle « pasta party » accompagnée d’un très bon
magnum de vin…Tous les détails étaient réglés pour le lendemain en tenant
compte du changement d’heure. Après avoir imaginé très sérieusement l’extraction
par voie de mer (n'est-ce pas François? le grand absent pour cause de convalescence de cette édition 2015), nous avons opté pour une extraction plus classique en déposant
la veille un véhicule sur un parking situé au nord de Cassis ce qui, notez bien,
rajoute minimum 3 kms après en avoir couru 20 !
Jour J, nos gentils accompagnateurs nous déposent à
proximité du Vélodrome ou l’on peut immortaliser cette scène surréaliste d’un
parisien affichant fièrement les couleurs de son club sur la pelouse du Vél !
La vedette du Vélodrome...tout me monde veut poser avec moi :-) |
Ici c'est PARIS! |
On ressort aussitôt des artères de ce stade sans avoir assisté au moindre match mais avec une délicieuse sensation pour le supp parisien que je suis. Notre groupe éclate car certains rejoignent des SAS préférentiels (-1H30/-1H45). C’est la traditionnelle attente avant le départ. Elle va durer près de 45 minutes ce qui peut paraitre assez long. On tente de rester chaud sous un vieux vêtement ou sous un sac poubelle qu’on jettera au tout dernier moment. On souhaite, pour ceux dont c’est le baptême, que les choses se passent bien. Ca enlèverait presque un peu de pression. « Top départ » et le ruban humain se met en mouvement. Le premier kilomètre est assez compacte et il faut chercher sur les côtés pour trouver une trajectoire à peu près fluide. Passé le premier, les kilos défilent jusqu’au 5ème ou les choses sérieuses commencent. La montée au col de la Gineste me coûte beaucoup cette année et je sais depuis le début que ce ne sera pas mon jour. Pire, passé le col, des douleurs musculaires me guettent et m’avertissent gentiment que toute accélération ou mouvement inconsidéré risquerait de ma mettre « hors course ». J’ai mal aux tendons, ça tire méchamment dans les mollets, j’ai de vrais débuts de crampes et j’ai parfois la tête qui tourne…je joue à « cache-cache » avec les meneurs d’allure « 1H45 » tantôt je les dépasse, tantôt ils me dépassent. Il me reste 5 kilomètres et je mets en mode gestion des ressources. Chaque kilo me rapproche un peu plus de l’objectif, pas faire d’erreur, ne pas chuter et enfin ne plus s’arrêter en marchant aux ravitos par peur de ne plus repartir. Flamme rouge, c’est gagné ! Il n’y aura pas de record mais cette gestion de course me rappelle un peu New-York 2013 ! Passage de la ligne, j’embrasse l’écusson de mon beau maillot parisien (ce qui m’aura valu au final plus de soutiens que de railleries il faut le dire !!).
La ligne d'arrivée au marseille cassis ligne d'arrivée au marseille cassis Si vous regardez à partir de la 51’20’’ vous verrez passer un maillot noir avec moi dedans!!
Magic 7! Tous victorieux tous radieux! |
La suite est mythique. Tout coureur ayant déjà participé au « Marseille
Cassis » connait par avance ce que je vais écrire. La récompense ultime c’est
bien cette baignade en ce dimanche 25 octobre. Cryothérapie et/ou vrai plaisir,
qu’importe… le bonheur est dans l’eau ! Le groupe se reforme petit à petit
sur la plage au gré des arrivées des coureurs. « Alors… t’as fait combien ? ».
Tout le monde savoure et partage sa perf sous le doux soleil méditerranéen, les
pieds (voir plus) dans l’eau et la tête au paradis des coureurs.
3 heures plus
tard (oui c’est long l’extraction à Cassis !!), douchés, changés nous voici à table en train de déguster dans
le jardin toutes sortes de pizzas magnifiquement assorties à de bons breuvages
choisis par Philippe. Olivier nous a préparé une merveille de pâtisserie. C’est
ça aussi le bonheur d’après course !
Le podium et perfs 2015
Fabrice, l’étoile filante de Genève : 1H26 ! C’est
du très très costaud (690eme au général) mais ça récompense une prépa sérieuse
et l’hygiène de vie qui va avec
Ca c'est CASSIS! |
Le podium et perfs 2015
Olivier n’excelle pas qu’en pâtisserie: 1H41 à 3
semaines du marathon d’Istanbul, Bravo !
Votre serviteur : 1H42 talonné de très près par
Matthew. Content mais je repars avec une belle tendinite qui m’empêche encore,
à l’heure où j’écris ces lignes, d’aller chercher un verre d’eau au bureau en
moins de 15’’…(distance à couvrir 6 mètres !).
Matthew : mon chrono auquel vous ajoutez 20 grosses
secondes. « L’élève » va bientôt dépasser le « maitre » sans
le moindre respect…inquiétant.
Delphine : C’est la perf du jour du côté des féminines
en 1H46 ! Oui vous lisez bien. 4 petites minutes nous séparent seulement.
En clair avec un SAS et un bon entrainement, elle pourrait bien me doubler l’an
prochain…mais ça n’arrivera pas ! Et dans 3 semaines elle court le
marathon d’Istanbul, même pas mal !
Edith : 1H49 et donc un bel objectif atteint! Serait-ce grâce à la séance d'hypnose du Professeur Kite?
Katell : reine d’un jour pour un chrono de rêve pour
son premier 20 kms au MC : 1H57 ! Championne et facile à l’arrivée.
Je vais réclamer des tests anti dopage ou m’aligner sur sa conso de
Gatosport.