New York, le film!

Un épilogue tout en images avec une bande son signée "EVIE"...trop bon!
http://youtu.be/GiywCsVqAoE

Inside New York Marathon 2013, les images!

Pour vous et rien que pour vous : les vidéos exclusives prises en Gopro à divers endroits (Brooklyn, First Avenue, Central Park...). A regarder avec un peu de son (on entend pas mal le bruit de mes godasses tapant le sol...).

• L'attente dans le fort Wadsworth  à H-2. Il fait froid... http://youtu.be/gaUZoVciPOQ 
• Brooklyn rocks! 10ème kilo, le soleil s'invite. http://youtu.be/F-shN4-f_tA
• Je vous présente Olivier, un sérious et serial runner... http://youtu.be/RODkvGuTYsA
• Un virage et enfin la first Avenue (26ème kilo) http://youtu.be/pZLh3XMB9fM
• Central Park, 2 more miles to go!! (39ème kilo)  http://youtu.be/ACDC_bDHD_0

Ce que vous ne verrez pas:

 

• Le départ sur le Verrazano bridge. Le film existe bien mais il est un peu long.
• Mon arrivée dans Central Park. Ces images peuvent heurter les plus sensibles...Ce qui se passe à Central park reste à Central Park :-)

I took Manhattan...again!

  "ChauChau" avec nous!

 

Warm Up in Times Square

On finit toujours une course qu'on a commencé. Jamais abandonner, toujours y croire. Je voulais cette médaille si fort que je l'ai obtenue. Ça parait simple, non? Peu entrainé (mon plan d'entrainement a été interrompu le 09 octobre), mal dormi surtout la veille du marathon (4H de sommeil c'est peu!), décalage horaire mal digéré, bref tous les ingrédients pour mal s'y prendre et pourtant...Que dire? Le corps, la tête, qui commande vraiment ? qui impose sa loi ? qui est le vrai patron? Quelle revanche! Retour sur un marathon complètement FOU!



Don't get Busted!



5.30am, Asleep H-4!

Le départ de ce "magic marathon" est fabuleux: Franck Sinatra "New York New York" à fond dans les oreilles, et moi au milieu de tout ça sur le pont et non en dessous (comme en 2010...). L'attente avec les copains, dans le froid (4/5°c), aura duré plus d'une heure et demie. J'ai encore en tête notre dernier salut assez émouvant avant qu'on ne rejoigne notre corral respectif. Nos derniers mots, derniers encouragements. Je suis au milieu du Verrazano, drôle de sensation quand je lève la tête et que je vois ces énormes pillones. Ce pont fait à lui tout seul presque 2 miles (sur 26.2 en tout...).

Top of the rock J-1

J'aurai couru quatre fois à NY (deux entrainements au "Réservoir", la friendship Run et un marathon). Ecouter son corps, parfois trop, peut te priver d'être dans la fête. C'est à partir du 10ème que je me suis laissé
gagner par cette ambiance totalement électrique et une foule à la limite de la crise de nerfs. La foule a été encore une fois héroïque (peut être d'avantage qu'en 2010). J'ai été soutenu grâce à mon maillot "France" floqué de mon prénom des centaines de fois. Un bon millier d'encouragements ne me parait pas exagéré. Pour les récolter, la recette est toujours la même, il faut aller sur les bordures de course avec un maillot personnalisé.

"Easy going easy running" au 26 ki (Nath aux cheveux d'or au fond)

J'ai eu aussi la chance de faire la connaissance d'Olivier sur ce marathon avec qui j'ai discuté et couru pendant une petite heure (du 10 au 26eme). Olivier a un vrai CV de marathonien qui force le respect : 16 participations à NY (meilleur chrono 2H54 je crois) et 30 réalisations à Paris. A 63 ans, il est encore très compétitif (3H48). On a causé course à pied mais aussi Tennis. On a échangé nos petits trucs et le temps a passé, les kilos ont défilé sans trop qu'on s'en rende compte...

Don't cry for me America...

Ecouter son corps et petit à petit y croire, se laisser gagner par la "force", se dire qu'aujourd'hui c'est "my day" et que rien ne peut contrarier mon objectif. Je passe le semi en 1H45 et le meneur d'allure des "3H30" est à peine à 50 mètres de moi...Les points de Rdv fixés avec nos fervents supporters fonctionnent à merveille (26 et 40eme). Ca fait un bien fou d'embrasser sa femme dans la 1ère Avenue et de repartir gonflé à bloc. C'est bon je me sens bien, incassable, en tout cas mieux que certains qui commencent à accuser le coup. Se sont-ils correctement entrainés? Ont-ils un corps qui les traumatise déjà ? De quoi souffrent-ils vraiment, ont-ils seulement le mental qu'il faut? savent-ils ou ils mettaient vraiment les pieds? Le plus dur reste à faire, 30ème kilo. "Go Scotland!" Merde je me suis trompé...ce mec vient du Pays de Galles et en porte fièrement les couleurs. Je m'arrête, cours un peu vers lui, m'excuse pour cette confusion et lui sert la main. Le mec n'en attendait pas tant mais je veux laisser une bonne image des français qui sont de loin les plus représentés cette années parmi les coureurs étrangers. J'ai envie à mon tour de donner cette énergie qui est en moi. 35ème, mon compagnon d'échappée me manque un peu. Je suis dans le dur. Mes foulées sont de plus en plus rasantes et lourdes. On fait chacun de plus en plus de bruit avec nos godasses qui tapent sur le sol depuis plus de 3H. Le prochain Rdv avec Nath sonne comme une vraie délivrance (40ème). Je lui glisse quelques mots "pas pleurer, savourer, aujourd'hui Manhattan c'est pour moi!" Je profite des deux derniers kilomètres pour encourager ceux dont le corps souffre plus que le mien et qui ne peuvent se mentir à eux mêmes. Je leur dis tous la même chose  "Let's take this town!" et je vois dans leurs yeux une approbation.

Delphine you look terrific ! What a joy!

26ème Mile, c'est quasi fini. Je m'arrête (ça devient une habitude) pour embrasser le sol de central park, je me relève et finis ce marathon. Je n'ai pas regardé la statue de Fred Lebow cette fois-ci. J'ai oublié. Je pensais craquer de bonheur après la ligne, il n'en est rien. Au contraire je suis gonflé à bloc. Je suis le Patron et j'ai tout donné.

Prince of NY, second time!

Quelle magnifique victoire, quelle beau cadeau je me suis fait, quelle fantastique aventure collective pour ceux qui couraient et ceux qui me suivaient à distance.  Toujours y croire, jamais abandonner.J'aurai vécu des moments pas faciles pour finir en apothéose. Une vraie victoire contre soi même qui dépasse la simple performance. Ce marathon m'a rendu invincible et m'a donné une terrible confiance. Personne ne m'a dit de le faire. Personne ne m'a dit que ce serait facile. Que buscamos? Felicidad? Queremos vivir! We're not only athletes or runners, we are PEOPLE! 5 comme les 5 quartiers de NY que nous avons traversé,  5 comme les 5 coureurs que nous étions et 5 comme mon cinquième marathon achevé.
 
Les performances de mes amis coureurs qui découvraient NY:

• Delphine qui a littéralement pris Manhattan et s'offre "Big Apple" en 3H49 (je la voulais en 3H55). Bravo championne et beau potentiel pour des courses à venir! Coach is so proud! Faut-il y avoir un quelconque bénéfice de ma préparation mentale faite la veille? Le mérite lui revient à 100%. Prendre NY n'a rien de facile.
• Fabrice qui améliore son temps par apport à Chicago (3H31) avec une pointe de déception pour ne pas être descendu sous les 3H30 (next time) mais NY ne s'offre pas facilement surtout cette année.
• Matthew qui améliore son chrono de Berlin et qui se rapproche avec mesure et respect du coach en 3H35.
• David qui était bien parti mais a subi un vrai "mur" dès le semi. Il termine en 4H06.
• Enfin votre serviteur qui s'offre un vrai "miracle" en 3H40.

Les temps au mile des 5 runners (en vert Fabrice, rouge Matthew, turquoise moi, bleu Delphine et noir David)

El Nino de Neuilly esta aqui! Never surrender!

Keep on going!

Live from New York (vendredi 14H).

4 runners full ready to rock!!

Bonjour amis lecteurs, j'ai pu courir à un rythme très cool hier autour du "Réservoir". Quel pur bonheur! Les douleurs sont toujours présentes ainsi qu'une nouvelle zone d'inquiètude sur le mollet gauche... Nous revenons tout juste du Jacobi Center ou nous avons pu retirer nos dossards et fait quelques emplettes (on taira les sommes but "insane"...).

La soirée d'hier était sous le signe d'Halloween qui est ici pris très au sérieux!Les distributions de friandises devant les façades superbement décorées du quartier Greenwich et Meatpacking valaient vraiment la peine d'être vu!

Minou is doing a great job as well!

L'ambiance ici monte d'heure en heure. Les new-yorkais attendent ce marathon avec beaucoup d'envie et sont très heureux de revoir les coureurs venus des quatre du monde.
Le contingent français est semble t-il le plus important.

Let's take this Town!!

La décision est pour l'heure de continuer à me préparer à le courir. Pressure but pleasure!
Une dédicace toute particulière à Anna, Ruben que j'aime tant! Merci aussi à Philippe et Christophe!





Je vous laisse j'ai un match au "Legends" qui m'attend. Allez PARIS! Ici c'est New York!

Et si c’était encore possible ?

Kit de course prêt...

Je ne sais plus trop ou j’en suis… Après avoir recouru hier plus d’une heure et sans ressentir de réelle douleur ou signe avant coureur de blessure, je me dis que je suis peut être en situation de tenter quelque chose ! Point de chrono naturellement mais participer à la fête et finir pour rayonner de bonheur c’est désormais cela qui occupe toute ma tête et mes pensées. « fuck the doc » or « fuck myself » ? Avec tout le respect que je dois au corps médical (et je sais qu’il me lit J) il est difficile de renoncer quand tu sens une possibilité raisonnable. D’un autre côté je joue « gros » car je peux être privé non seulement de course à pied mais de sport tout court pendant un moment.



El nino del "Nino de Neuilly" vous salue bien!

A partir de maintenant tout est « bonus » quelque soit l’issue et j’avoue être encore plus excité qu’à l’accoutumée. J’y vais sans pression et ça fait une différence.  J’ai rajouté du coup tout mon matériel de course dans mes bagages et refait vite fait une petit « play list MP3 » au cas où. Je n’aurai pas le temps de réaliser la traditionnelle « vraie/fausse interview à J-7 » mais je vous laisse imaginer ce que j’aurai pu y dire. Finie la choucroute arrosée d’une bonne bière, on reprend (pour la deuxième fois !) un régime plus adapté à l’effort qui m’attend. New York tu m’as peut être enterré un peu vite. On ne se débarrasse pas comme ça d’El Nino de Neuilly ! Never surrender, keep faith ! Je dédie encore ces lignes à tous les « damaged people » et adresse un salut tout particulier à mon Kiné Philippe qui m’a gentiment prêté un appareil de physio pour me préparer jusqu’à la ligne de départ. 
 

« Tant qu’on est en course et sur ses jambes, il y a toujours une ligne d’arrivée à franchir ».

 

Show must go on…

Pas de marathon pour moi…le verdict est certes assez cruel mais je pense avoir pris la bonne décision. "El Nino de Neuilly" ne mettra pas son habit de lumière pour se rendre aux arènes. Les conséquences d’une blessure encore mal cicatrisée peuvent laisser des traces sur 42 kms. Comme me rapportait Claude (une amie québécoise) : « renoncer fait un peu plus aimer les anciens marathons et ceux à venir… ». De « titulaire » dans cet événement géant de la course à pied, ma place sera finalement dans les tribunes. Une nouvelle façon de le vivre, n’est-ce pas cousine ? Il faut tourner la page et changer de costume. Je vais me muer en « coach/préparateur » ce qui n’est pas pour déplaire à certaines de mes ouailles. Le bagage pour New York va, du coup, être très facile à faire. Point de short, gourdes, gels, gatosport, crèmes, maillots, affaires chaudes, chaussettes spéciales, lecteur MP3, bonnet… point de tout ça, juste mon NY city guide et ses bonnes adresses et mon maillot du PSG (floqué Cavani) pour aller voir PSG / Lorient au « Legends » (repère de tous les supporters parisiens exilés). Je poursuis quand même mes soins histoire de guérir plus vite et de pouvoir peut être m’offrir un petit jogging dans Central Park autour du fameux Réservoir mais est-ce « sans danger » ? Le seul qui s’obstine à y croire, c’est mon Kiné Philippe. Il m’aurait presque fait regretter d’avoir jeter l’éponge… Sérieusement  ma seule motivation est maintenant de courir dans Central Park et peut être de faire « l’international friendship run » des nations unies mais plus que tout je veux une vraie performance de mes amis et pour ça ils m’auront sur leur dos !

Dimanche 03 novembre (09H40), 45 999 coureurs au départ!

 

« Hey New York ! Notre histoire ne s’arrête pas là. Elle reprendra là ou on l’a laissé et si tu veux mon avis, elle n’est pas prête de s’arrêter... Je reviendrai croquer ta pomme ». To be continued.

Coach Silian.

Il faut sauver le soldat Silian !

Je vais pas tourner autour du pot : une écho passée hier révèle une micro déchirure qui condamne à 95% mes chances de courir à New YorK. Ce n’est pas facile à vivre sur le coup. Le hasard a voulu que l’échographe qui m’a examiné est aussi inscrit pour le marathon de New York ! et qu’il s’est également blessé… (Syndrome de la « bandelette »  vous connaissez ?). Après l’angoisse du gardien de but au moment du « péno », voici l’angoisse du coureur au moment de l’écho… Tirer une croix nette sur deux mois d’entrainement est cruel. C’est certes un problème de « riche » et d’homme valide un peu égoïste mais comment ne pas accuser le coup ? Partager son désarroi ne règle pas l’affaire. Sur le coup ça soulage un peu mais le mal revient plus fort. Le truc à ne surtout pas faire est d’aller se promener sur les « forums » ou on lit beaucoup de bêtises et contre vérités postées par des internautes anonymes. Etre trahi par son corps est plus difficile à admettre que la domination d’un adversaire qui vous impose sa force, sa tactique, son physique ou sa technique.

Après avoir souvent frôlé les limites (Berlin 2011, Stockholm 2012), il est visiblement difficile cette fois de me soustraire à la réalité. Pourtant assiégé de mauvaises pensées et idées noires je persiste à croire qu’il existe l’ombre d’une toute petite chance. Qu’ai-je à perdre au fond ? Rien ! Perdu pour perdu et déterminé à traverser l’atlantique, j’irai à NY !

Il faut sauver le soldat Silian !  Beaucoup ont commencé à m’aider dans ce compte à rebours angoissant sans certitude que cela marchera.  Mon Kiné (merci Philippe) m’a très gentiment prêté son appareil de physio pour ce week-end, j’ai recueilli (merci Thomas) de vrais conseils médicaux (ça change des forums…) et je dois encore consulter début de semaine prochaine. Le seul  qui soit content en ce moment c’est mon pharmacien : une visite par jour.

Plus vraiment envie d’aller sur le site web de l’organisateur ING Marathon NY, plus trop concerné par la météo qu’il va faire, je ne consulte plus mon plan, j’ai gommé nerveusement toutes mes séances qui restaient à faire, j’ai annulé mon rdv « pédicure » que je prends toujours à J-10, je suis « sorti » de l’événement.  

Merci pour vos coups de fil sympas qui ont fait du bien à ma tête et à mon cœur. Je ne vous promets rien mais je m’engage à essayer, à tout tenter, à y croire encore…

Je dédie ces lignes à tous les « damaged people ».

Chat noir ?

« C’est l’histoire d’un mec »… qui se rassure en achetant des chaussures de course toutes neuves, les chausse et se blesse avec. Il guérit, les remet et se blesse à nouveau (mais cette fois-ci c’est l’autre jambe !). Heureusement qu’entre temps il a entamé des séances de kiné (Merci Thomas pour l’ordo !) mais ce dernier va avoir un double boulot et devoir surtout relever un beau défi : me remettre d’aplomb et d'attaque pour les "20 kms de Paris" qui ont lieu ce dimanche matin ! Après tout, comme le dit mon Kiné, « ce n’est que de la viande » et pas avariée ma p’tite dame. Alors je prie pour une guérison rapide du petit  morceau de viande qui fait défaut à mon corps au moment où je tape ces lignes. Je l’imagine coincé entre d’autres morceaux de viande qui rigolent de lui et le pointent du doigt. « Bande d’idiots, vous feriez mieux de l’aider si vous aussi vous voulez recourir bientôt » me dis-je en espérant que cette partie du corps m’écoute.  Allez p’tit bout de viande, guéris, sois sympa…

Je crois que je vais ranger mes Nimbus 15 toutes neuves et coller un mot dessus du style : "A n’utiliser qu’en cas d’urgence ou situation désespérée !"

 J-23 !

Brand new shoes! "Nimbus 15" de chez Asics

Achetées en soldes chez "LEPAPE"

Equipement tout neuf...new shoes and socks. Après ça, plus d'excuses, pas vrai? Je vais quand même prolonger mes "Nimbus 13" encore un peu. Après tout, elles n'ont que 450 kms au compteur et elles sont données pour en faire environ 700/800. Avec ces "Nimbus 15" toutes neuves, je jure encore une fois "fidélité" à Asics. Changer de marque de running serait un peu comme changer de banque, beaucoup en parlent mais personne ne le fait...


 

Rien à cacher !

Joint à mon mail, vous trouverez le tableau de mon entrainement après 7 semaines d’efforts.



Rule 1 : respecter le plan!

Vous trouverez souvent des commentaires qui m’aident d’une part à comprendre si mes « temps de passage » sont corrects ou non et d’autre part à consigner toutes sortes de détails qu’il m’est utile de consulter (nutrition/hydratation, problème musculaire, coup de fatigue, enchainements séances…). Autant de petits indices qui me permettent après coup d’adapter mon entrainement. Ce plan d’entrainement est mon cinquième et il bénéficie de mes expériences précédentes mais il reste très personnel et je serai plutôt mal inspiré de le proposer à quelqu’un d’autre que moi.

Il est rare que je ne modifie pas mon plan en cours de préparation. La nouveauté a été d’introduire des « fractionnés longs » (1 km, 2 kms et bientôt 4 kms…) dites aussi « séances au seuil ». C’est usant mais cela fait progresser en capacité aérobie. J’ai décidé d’alterner ces fractionnés longs avec des plus courts (400 mètres) qu’affectionnait particulièrement Zatopek. Ce grand spécialiste avalait 20, voir 40 répétitions de fractions X 400m(en 1’10’’ 1’15’’…boudiou c’est rapide ça !). Il a même atteint les 100 répétions un jour !! Inhumain…

Reprise

Ai recouru 1 heure ce matin à un bon rythme. J’ai bien senti une petite douleur mais c’était consécutif à un deuxième fractionné de 3 kms…donc je ne me plains pas. Et comme par expérience je sais que toute reprise après ce genre de bobo est toujours un peu douloureuse, alors je suis pleinement satisfait. Bien se connaitre devient important pour juger quand reprendre et quoi faire.

J’ai repris les commandes de mon corps, le capitaine est de retour !

La tuile…la vraie !

Et moi qui me disais ce matin tout en courant : « rends toi compte tu t’entraines depuis 6 semaines sans pépin, tu vas enchainer 3 belles courses avant New York. Tu vas prendre du plaisir et en donner (Dunes d’Espoir), tu n’as pas eu besoin d’un seul « Tissugel Flector » et crack… ! Ma cuisse gauche me lâche en plein effort. Au début ça m’a fait l’effet d’une petite douleur mais 300 mètres plus loin, le constat est cruel : bonne grosse contracture.

Ice please...

Du coup ça gamberge un max.  Quid de « Paris Versailles » et de la suite de ma préparation ? En me résonnant un peu je me dis que le véritable objectif, c’est New York, pas ce qui précède mais bon… la déception est quand même là. Encore une prépa interrompue. L’origine de cette blessure  est pour moi assez facile à identifier après coup. J’ai fait une première séance de « PPG » (montées rapides d’escaliers, gainages) suivie de 25’ de course à pied en « résistance douce ». On ne m’y reprendra pas ! Glaçage, «Tissugel » et repos…Allez ce n’est pas la fin du monde et je dois rester lucide sur la chance que j’ai.  

New York, la « Dream Team » qui fait peur aux américains!

Parmi les milliers d’étrangers inscrits au marathon de New York, le contingent français figure en bonne place. New York attire toujours autant et « big apple » n’est jamais autant cosmopolite que ce week-end là ! Souvent solitaire dans ce type « d’épreuve événement », je serai cette fois fort bien entouré. Voici une petite présentation de mes amis coureurs version NY 2013. Honneur aux femmes.

La gazelle au repos...

Delphine, alias la Gazelle de Tanzanie.

Aussi bien habituée à la savane qu’au macadam, elle est capable de couvrir de longues distances et peut rivaliser avec le guépard en pointe de vitesse. Ce sera son 3ème Marathon après deux participations réussies à Florence ou à coup sûr la cuisson des pâtes de la veille devait être parfaite… Delphine a un tempérament de battante et ne lâchera rien. Elle va en étonner plus d’un à commencer par son mari. Objectif : prendre du plaisir et passer sous la barre des 4 H, Go Delphine Go !

Fabrice, the smiling face

Fabrice, alias Action Man.

On le l’arrête plus depuis son marathon de Chicago. Il sera l’homme à surveiller car à n’en pas douter il va sortir un beau chrono à NY. Rendez-vous compte, il s’entraine depuis aout 2012 et n’a pas vraiment fait de break… Toujours « facile » et le sourire accroché au visage quelque soit le terrain, il avale les kilomètres. Objectif : moins de 3H25 me semble largement à sa portée. Chaud devant !

David, alias l’homme de l’Atlantique.

Il s’est préparé à base de sorties iodées, de marées bretonnes et d’odeurs de crêpes/galettes sur la côte atlantique. De retour au Vésinet, il s'entraine avec les ragondins à des heures trés matinales...Il devrait signer un retour très prometteur après plus de 10 ans d’absence de courses significatives. Objectif : battre son chrono du marathon de Paris 2002 (3H45?), même pas mal !



Matthew, plongeur ou coureur?

Matthew, alias the Joker.

Fidèle Lieutenant lors du marathon de Berlin, il peaufine son rythme et son style dans la plus pure tradition anglaise. Il prépare dans le plus grand secret une belle performance après un premier marathon très réussi à Berlin 2011 (3h44). Il est affuté et prêt comme jamais. Pour avoir couru récemment à ses côtés (non sans mal…), je peux témoigner qu’il fera partie des coureurs en forme capable de passer sous les 3H30. « L’élève » va-t-il dépasser le « maitre » ? A l’heure qu’il est je parierai que oui.

Dream Team 3/5

Courir ou mourir…

Petit bilan à presque la moitié de ma préparation (4 semaines d’efforts/10 soit 40%). Cette prépa est plus costaud que les précédentes mais aussi probablement mieux dosée ce qui permet d’avaler correctement la plupart des séances. L’expérience et le bon sens m’ont guidé dans quelques nouveautés (à mes yeux cruciales) que je voulais partager avec vous nobles coureurs ou tout simplement « curieux ». On entend souvent les sportifs de haut niveau nous dire que ça se joue à des « petits détails ». Quand on prend le temps d’y réfléchir ce ne sont pas des petits détails…

Règle N°1 : Tu dormiras au moins 7H30/8H par nuit et particulièrement la veille d’une séance matinale fixée à 6H30/7H.

Règle N°2 : Tu boiras au moins 2.5L à 3 litres d’eau par jour. C’est con mais ça fait toute la différence pour mes muscles et tendons.

Règle N°3 : Tu limiteras au maximum la prise d’alcool et « bad food » en tous genres. Fini le « Ramadan sportif » à 3 semaines seulement de l’échéance, c’est dans la durée qu’on construit la performance. A l’exception de deux ou trois fêtes mémorables, j’ai plutôt été sage. Allez… je me donne 1 bon point !

Règle N°4 : Tu appliqueras de la glace sur ton tendon d’Achille sitôt ton entrainement fini. C’est tout de même plus efficace que de le faire le soir qu’on on commence à avoir mal !

Règle N°5 : Tu utiliseras autant que possible des « chaussettes de récupération ». Les miennes (payées fort chères…) trainaient dans un tiroir et devaient se dire qu’on les avait définitivement abandonnées…

Règle N°6 : Tu emporteras à chaque séance (courte ou longue) une gourde et un gel pour prévenir tout problème d’hydratation ou de nutrition. Voila encore une fois un détail qui n’en est pas un.

Règle N°7 : Tu pratiqueras des étirements avant et après séance et veilleras surtout à suivre le protocole de Stanish http://www.nantes-mpr.com/cheville/tri_exo.htm pour préserver ton tendon d’Achille. Vraiment quelqu’un de bien ce Stanish !

Règle N°8 : Tu travailleras en « excentrique » dès que le terrain le permettra (pente moyenne ou forte) pour ne plus avoir mal à l’arrière cuisse. Miracle ! Je me suis débarrassé d’une douleur que je trainais depuis au moins 2 ans !

Règle N°9 : Tu iras à la piscine chaque semaine lors d’un jour de « repos » pour relâcher ton corps tout en travaillant (gentiment) le souffle.

Règle N°10 : Tu veilleras à respecter ton plan d’entrainement et pour ce faire il est vivement conseillé de communiquer (à Madame dans mon cas…) l’agenda de ses séances. S’entrainer pour un marathon s’accompagne logiquement d’un rythme de vie que nos familles nous reprochent parfois. Savoir malgré tout être « présent » et œuvrer pour leur équilibre reste une mission qu’il ne faut pas négliger. Assez facile à dire, un peu moins facile à faire avouons-le. 

Support your runner!

Programme des courses dans lesquelles je suis engagé :

La côte des Gardes, le gros morceau!

« Paris Versailles » (dimanche 29/09) : la fameuse course reliant Paris à Versailles en passant pas la côte des gardes. Je m’attends à un accueil des plus chaleureux Avenue du Château à Meudon (Nathalie, Anna, Ruben, les amis et voisins/voisines). Objectif : 1H15 puis revenir à Meudon en courant pour respecter mon plan d’entrainement (sortie 2H30) ou le refaire en sens inverse…




"Ecorun", un parcours 100% nature 100% plaisir!
 

« Ecorun » (dimanche 06/10) : 1^ère participation à ce mini trail de 20 kms qui passe dans la forêt de fausses reposes, les étangs Corot (Ville d’Avray) pour finir au stade Yves du Manoir de Vaucresson. Cette année je cours pour les « Dunes » avec un jeune handicapé sur joëlette. Si la météo est avec nous, ce devrait une superbe course en pleine nature. Objectif : 2H15 et finir avec le sourire pour les enfants.



Définition d'un trail : tout sauf plat...

les 20 kms, la course en CAPITALE.

« 20 kms de Paris » (dimanche 15/10) : Départ / Arrivée à la Tour Eiffel, pour moi la plus belle course urbaine 100% parisienne. J’ai un temps imaginé courir en solo (grâce à mon ami Yves de l’armée de l’air) mais finalement ce sera en jaune fluo avec les « Dunes » qui aligne pour la toute première fois une joëlette sur cette course. Objectif : 1H45 puis retour au calme 15’. 

 

Passée la ligne des 20 kms, plus de course officielle avant New York…

Follow me !

Ca faisait longtemps que j’y pensais et que je le promettais. Je vous offre quelques petites vidéos prises ce matin dans mon « jardin préféré » lors d’un entrainement type « fractionné ». C’est comme si vous y étiez ! But de la séance : Echauffement 20 minutes puis 20 sprints de 40’’à fond avec récupération active (40’’) entre chaque puis retour au calme (10’). La terrasse de l’observatoire de Meudon était fantastique ce matin, quelle belle lumière et quel site incroyable! J’ai vraiment de la chance d’avoir tout ça à portée de pieds, non ? Faites moi part de vos commentaires.

http://www.youtube.com/watch?v=v5HbuBtK9is Avenue du Château 07H15

http://www.youtube.com/watch?v=GcMBqs9aOiI L’Observatoire

http://www.youtube.com/watch?v=K82CjUnfkRU Fractionné N°1 (vitesse max recorded 19.6 Km/h)

http://www.youtube.com/watch?v=NuREIJkmGdQ Fractionné N°2, Come on !

http://www.youtube.com/watch?v=KFw0gojBK0o L’Orangerie de bon matin, seul !

http://www.youtube.com/watch?v=FnR9tDAmywQ Retour à la case départ 08H15

P.S: Joyeux Anniversaire maman!

Objectif New York !

Ma prochaine ligne d’arrivée sera celle de New York ! Naturellement ma préparation pour ce marathon a déjà débuté après un été dans l’ensemble assez sage… Fort de mon expérience acquise avec la prépa de Stockholm, je propose à mes jambes (ont-elles vraiment le choix ?) le programme suivant : 10 semaines d’effort avec 4 séances/semaine durant les 5 premières puis « allégé » à 3 séances/semaine pour les 5 dernières. Chaque semaine contient à minima 1 séance dite de « fractionné » (objectif : se forger un moral d’acier tout en améliorant ses capacités aérobie), 1 sortie dite « longue » entre 1H30 et 2H30 Max (objectif : trouver l’allure fondamentale qui me servira le jour J et en profiter pour tester les gels et boissons dont j’aurai besoin), 1 séance d’endurance (sorte de jogging avec une allure forcée durant environ 30’) et une petite séance piscine (objectif : relaxer le corps dans un environnement non traumatisant tout en travaillant son cardio). Bref je ne vais pas m’embêter les semaines à venir. Mon entrainement sera avant tout solitaire car courir dès 06H30 ne passionnent pas grand monde. J’espère surtout que ma tendinite au tendon d’Achille ne se réveillera pas trop. Trouver le juste équilibre entre l’intensité des efforts, leur fréquence, leur enchainement tout en assurant ses devoirs de chef de famille et veiller à ne pas trop se couper du monde. Tel est l’enjeu pas toujours simple à résoudre.

Cette année je ne me rends pas à NY tout seul. Quatre couples d’amis nous accompagnent (1 coureuse et 3 coureurs) ce qui est très stimulant pour sa préparation je dois dire. Outre le fait qu’on pourra essayer de s’entrainer ensemble (notamment lors des sorties longues), savoir que quelqu’un fait, de bon matin, à peu près la même chose que vous fait du bien.  Un prochain article est naturellement prévu pour vous présenter cette équipe de choc !

Entamer une préparation marathon est toujours une aventure excitante pleine de doutes et de demi-certitudes. Savoir adapter son programme et prévenir les petites blessures (dues au surentrainement) est la clé pour réussir avec le plaisir. Car n’oublions jamais que personne ne nous force à faire ce que nous réaliserons presque chaque jour d’ici le 3 novembre prochain. Nous sommes tous volontaires pour rejoindre les rangs de ceux qui monnaieront un peu de sueur  pour avoir la joie de fouler Central Park en héros.

J-68.

Mimoun a rejoint Zatopek

Notre héros de 1956 (Melbourne) nous a quitté ce jour. Enorme palmarés, il aura contribué à développer l'athlé et surtout la course à pied comme peu l'ont fait avant lui. Le Stade Français perd une de ses étoiles. Alain a rejoint Emil et d'autres anciennes gloires de la course à pied. Nul doute qu'il se prépare là haut un drôle de marathon.

Le figaro  : En ce jour d'octobre 1956 (voir photo), Alain Mimoun, porteur du dossard numéro 13 et père, depuis la veille, d'une petite fille qu'il allait prénommer… Olympe, pouvait, après avoir conduit les opérations depuis la mi-course, monter sur la plus haute marche du podium, entendre les yeux embués de larmes La Marseillaise, voir hisser au mât central le drapeau tricolore et mettre la main droite sur son cœur : «Lorsque j'ai pénétré sous le tunnel du stade et que j'ai débouché sur la piste, acclamé par 100. 000 spectateurs, j'ai vécu les plus belles minutes de ma vie. »

"Le bonheur par procuration" ou le Marathon de Paris 2013

Revenir sur les traces de son premier marathon a quelque chose de particulier et de le faire partager aux autres offre une émotion vraiment à part. Cette édition 2013 du marathon de Paris nous a fait vivre de belles émotions. J’avais, avec beaucoup de plaisir, endossé le rôle du coach pour aider Aurélie et Lilian à finir leur premier marathon. Conseils, mise en évidences des pièges, trucs et astuces, bref il a été question de préparation spécifique pour affronter 42 bornes. Il est toujours difficile de respecter à la lettre l’entrainement prévu et c’est d’ailleurs là que se joue la performance. Une prépa rigoureuse (quelle que soit son intensité) et bien équilibrée est la clé pour réussir avec le plaisir. Qu’on ait bien ou mal dormi la veille n’y change pas grand-chose. Quand on est bien préparé, on est armé pour faire face, pour projeter son corps sur une distance pas toujours humaine. Dans le cas contraire, on souffre…et sur 42 bornes !

Posté au 32eme kilomètre, le Coach attend ses ouailles. Avant cela il a droit au spectacle hallucinant des kenyans qui volent à plus de 20km/h ! Foulée parfaite et sans bruits, ces hommes impriment un rythme qu’aucun « non kenyan » ne saurait tenir. Arrivent ensuite l’élite et les très bons amateurs (moins de 3H) qui font parler la poudre. Fruit d’un entrainement rigoureux et relativement intense, ils viennent tous convertir leurs efforts préparatoires contre un beau chrono et une énième médaille. Suivent ensuite les amateurs performants (3H30) puis les coureurs qui courent d’avantage pour finir et se prouver à eux-mêmes qu’ils en sont capables. 40 000 individus au révélateur Marathon. Certains sont faciles, d’autres beaucoup moins. Certains y trouvent un vrai plaisir, d’autres finissent par se demander ce qu’ils sont venus faire là…       

12H.Toujours pas d’Aurélie et de Lilian. Entre temps 2 copains de Fabrice, venu « coacher » comme moi, sont passé avec des chronos intermédiaires qui me laissent encore rêveur. Ils finiront respectivement en moins 3H et 3H05 grâce à un entrainement que je n'oserai pas m'appliquer!  

13H. Bip bip SMS : “On est au 27”. Aurélie et Lilian se rapprochent. Avec un peu d’avance Michel (un autre ami de Fabrice) est arrivé au km 32 un peu désabusé. Il a mal, il souffre, il veut vraiment arrêter. Pour lui ce marathon est un « échec ». Son visage trahit sa déception. On le convint de poursuivre, de le finir. Allez quoi Michel ! Il n’a pas trop le temps de gamberger. Fabrice lui montre la voie et va lui servir de partenaire jusqu’à la ligne d’arrivée. Bravo ! Encore un qui aura vaincu ses souffrances et qui s’offre un bonheur XXL avec la complicité et la générosité de Fabrice dont on reparlera bientôt sur ce blog...

A 9 kms du Bonheur! Aurélie facile, Lilian moins...

13H25. Ca y est, je les vois ! Ils sont là mes coureurs et leur rythme fait plaisir à voir. Pas trop de dégâts apparemment. Aurélie est en mode « MP3 » pour se donner un peu de courage et Lilian est en mode « Survivor » à cause de mauvaises crampes qui gâchent un peu son marathon. Je  les accompagne sur les 10 derniers kilomètres en essayant de trouver les mots justes et de donner à Lilian (qui en a le plus besoin) les raisons d’y croire. Celles et ceux qui nous entourent n’ont pas tous fière allure. Ils avancent sans mentir à leur corps et vont aussi au bout d’eux-mêmes. Les encouragements des spectateurs associés à quelques groupes  de musiciens venus bénévolement couvrir  le souffle de ces armées de coureurs ruinés par la fatigue donnent à ces deniers la distraction nécessaire et les fait avancer. Certains relèvent la tête, d’autres sombrent un peu plus mais la ligne se rapproche ! Km 40. « Lilian, tu as la porte maillot en visu! Allez finis moi ça proprement ! ». Aurélie est là aussi. Plus de doute, ces deux là vont devenir marathoniens dans moins de 15 minutes.

Evie in the run avec ce beau tee shirt événement qui fait
la promo de son prochain album (avril 2013).
Evie vient d'inventer le runing marketing, rien que ça! 

Lilian nous pousse un dernier cri de guerre dont il a le secret et qui a le mérite de « réveiller » ceux qui dorment autour de nous. Je lis dans ses yeux la détermination, le refus de céder, l’envie d’y croire, la sur motivation qui fait "la diff". Lilian a clairement pris les commandes de son corps qui exécute désormais les ordres du Général en chef. L’échec lui est devenu totalement étranger. L’échec ira habiter un autre corps, peut être celui du voisin mais en tout cas pas le sien, pas aujourd’hui !  Je les regarde et je me vois au même endroit 4 ans plus tôt dévorés pour la toute première fois par des émotions incroyables. C’est un truc assez inouï quand tout ton corps se met à trembler. Ta tête  félicite tes jambes et inversement et toi tu restes le témoin muet de cet échange unique et fort qui passe inaperçu  pour le spectateur posté derrière sa barrière métallique qui continue de brailler je ne sais quoi. A cet instant le coureur n'entend plus rien. Il est dans une bulle que rien ne saurait perturber. Flamme rouge, 300 derniers mètres, l’ivresse est trop forte. Certains se laissent aller et craquent déjà de bonheur. Les yeux se mouillent et ce n’est ni la pluie ni la sueur…Le corps se fait léger et ignore presque sa douleur. Je salue mes deux coureurs et prends congés pour mieux respecter l’intimité du moment qui va suivre et qui finalement leur appartient : leur ligne d’arrivée. Je m’éloigne du bruit de la foule venue acclamer ses vainqueurs. L’écho du speaker s’atténue peu à peu et je me retrouve sur un grand boulevard quasi désert. Je me souviens, je me rappelle.  4 ans plus tôt, c’était « Ma ligne » et aujourd’hui j’ai éprouvé du plaisir à la partager.

Bienvenus à Aurélie et Lilian qui agrandissent notre belle et noble famille de  Marathoniens !

Bye Bye 2012!

L’année 2012 vient de se terminer et elle emporte avec elle mes principaux objectifs de CAP désormais derrière moi. Petit bilan et enseignements :

Sympa le temps!

Stockholm (3H30), que ce fût dur mais cette course est devenue un peu ma référence. Je ne peux pas parler de préparation parfaite quand il s’agit de s’aligner blessé au départ. Je tire beaucoup de leçons de Stockholm et si j’y retourne un jour, croyez-moi je penserai avant tout à prendre le bon équipement pour lutter contre le vent, la pluie, le froid et pourquoi pas la neige… Stockholm se résume assez bien à cette seule question que je me suis posé la veille : je le cours ou pas ? Partir calmement et tenir ce rythme digne d’une montre suisse m’a permis de découvrir qu’on peut presque éviter « le mur ».

Un dossard Elite mais un chrono d'amateur...

Paris Versailles (1H16) ou comment aborder une compétition sans réel entrainement ? Un temps blessé (tendinite mon amour !), je n’ai avalé que 5 vraies séances avant de prendre le départ de la grande classique parisienne. J’ai pu gouter grâce à Sylvain aux joies d’un départ avec l’Elite. Ca se résume  à cela : Tu arrives confortablement et sans stress à 20/30 mns du départ, tu croises plein de kenyans affutés qui mesurent environ 1m60, tu te mets dans le starter en compagnie de 200 coureurs environ,  un coup de pétard et tu commences déjà à te faire doubler…Les kenyans, eux, sont déjà 300 mètres devant.

En bleu pour le cluster maritime

20 Kms de Paris (1H31) ou comment renouer avec une course en refaisant précisément le même chrono. J’ai, pour cette édition 2012, eu le privilège de courir les 20kms avec le « Cluster maritime ». La grande famille de la mer a tenu son rang et a su se faire respecter sur terre. L’accueil dans les salons de vedettes parisiennes était aussi des plus chaleureux. Merci et bon vent !

Ma fin d’année a été consacrée aux « Dunes » et à tous ces enfants qui eux aussi ont droit à la performance…Nous avons couru à Meudon (« course de l’espoir ») puis à Garches et enfin à Issy les Moulineaux (course des Pères Noël…) pour leur grand bonheur et le nôtre aussi.

 

 

Bilan : 2012 fut bien rempli et constitue un bon cru mis à part mes problèmes répétitifs de tendons…. 2013 réserve pas mal de promesses et de nobles ambitions avec comme objectif principal New York ! Again !

Bonjour chez vous !