vendredi 27 octobre 2017

la traditionnelle vraie/fausse interview à j-10!

Dans les studios de "Tout le Sport" à Meudon!
La voici enfin l'interview qui signifie "qu'on y est", que tout a été fait ou presque, qu'on a plus qu'à...Alors sans plus attendre, je vous laisse savourer les meilleurs moments de cet interview réalisée sans trop de trucages à Meudon le jeudi 26 octobre vers 20H...par nos deux correspondants sportifs de choc : Anna & Ruben!

Anna : Bonjour Silian. Tu permets que je t'appelle par ton prénom? Ça fait plus officiel...Bon alors dis-moi, dix semaines qu'on te voit partir tôt le matin, te plaindre de temps en temps, remplir tes feuilles d'exercices, charger ta montre, regarder tes séances sur l'ordinateur...bon alors, tu es prêt?

Silian : J'aimerai pouvoir dire ça. Pour une fois que je ne me blesse pas, que le plan a été suivi assez fidèlement, que les sensations étaient bonnes, que mon corps était parfaitement affuté, et bien trop facile, non? Alors j'ai fait LA CONNERIE!!

Anna : Hein? Quelle CONNERIE? (Anna me regarde éberluée)

Silian : Celle d'aller donner mon sang à moins de 15 jours d'une compétition!

Anna : Mais c'est une très belle action que de donner son sang...

Silian : Oui mais j'aurai très bien pu le faire après NY et non avant! Bilan la sortie de ce matin enregistre 10 pulsations en moyenne de plus que d'habitude. En clair, je vais avoir du mal à aller chercher le record...Tout ça pour 480 cl de sang. Que ma connerie serve au moins de leçon à d'autres. J'aurai du me renseigner avant. Comme quoi je suis encore un vrai débutant...Enfin sinon je suis assez fier de ma prépa même si elle ne servira plus à satisfaire mon objectif initial. Pour celles et ceux que ça intéresse, ils  peuvent aller voir sur Strava.com (athlète : Silian Journé).

Ruben :  Bonjour Silian...et oui gros moyens cette année, deux interviewers! Pour revenir à ce problème de sang, tu as tout de même tes jambes en pleine forme, donc tu peux faire quelque chose!

Silian : Merci mon Ruben pour tes encouragements mais avec un VO² max diminuée le transport de l'oxygène se fait beaucoup moins bien et donc les muscles supporteront moins l'effort, l'intensité et la durée. Faut juste l'accepter et attendre le moment de vérité, l'enfer du "dimanche" le 5 novembre.
Anna ne perd pas ses notes!


Ruben :  Qu'est-ce qui t'a le plus marqué lors de cette prépa?

Silian : J'aurai pu répondre mon "cardio" qui s’était franchement amélioré à la faveur du plan de Coach Rodolphe mais depuis mon don du sang, c'est plus ça du tout! Ensuite de bonnes sensations sur la conduite en course, notamment aux "20 kms de Paris" ou je ne me suis jamais senti aussi bien dans une compétition. Ça au moins je l'aurai vécu...et puis ma rencontre avec le vélo. Je pense l'intégrer sur une possible prochaine prépa.

Anna : Quoi? Tu vas encore refaire un marathon? Tu vas encore nous sortir tes crèmes à "bobos" et tes blocs de glace? Tu veux pas te calmer un peu?

Silian : Pas tant que mon corps m'encourage à continuer. Tu verras toi aussi plus tard...Et puis je peux pas arrêter les marathon sans faire "Londres" et son magnifique circuit qui finit à Buckingham sous les fenêtres de la Reine d'Angleterre. Tu seras d'ailleurs ravie de m'y accompagner, non? (Silian adresse un clin d’œil à Anna).

Ruben : Et moi aussi je serai du voyage! Question : C'est quoi ton objectif à New York?

Silian: Depuis ma grosse connerie, je dirai finir en 3H30. (Ruben semble déçu par ma réponse...)

Anna : Qu'est ce que tu redoutes le plus le jour de la course?

Silian : La chute est toujours possible, un trottoir mal négocié, une glissade à la Tex Avery...ou plus sérieusement le coup de pompe, le réservoir à sec, le rythme cardiaque qui s'emballe...

Ruben : Oui mais justement pour éviter tout ça tu prends des gels, des liquides?

Silian : la diététique de l'effort ne peut pas tout faire à ta place. la réalité du terrain peut  te réserver des surprises. Une température trop chaude, une attente avant le départ mal gérée, un jour "sans"...

Anna : Bon il va pas se plaindre l'athlète...il part 6 jours à NY courir avec 60 000 copains, il y a pire, non?

Silian : Tu as mille fois raisons ma fille mais quand on se frotte à la compétition on veut pouvoir tout maitriser quitte à être moins spontané et naïf que lors des premières fois. L'expérience mémorielle acquise lors des courses précédentes, tu ne peux pas l'effacer d'un grand trait, elle est en toi. Tu me suis?

Anna : Ouais...Bon qu'est ce que tu me ramènes de New York?

Silian : D'abord une belle médaille et puis deux trois surprises que je mettrai au fond de ma valise mais pour cela va falloir me le demander en anglais...

Anna : OK Dad, please bring me something from NY.

Silian : Sure I will.
Ruben wishs me good luck!

Ruben : Si tu devais retenir une seule image de tout ton entrainement, ce serait quoi? Et yes please Dad bring me something too...(Ruben me fait des yeux de chat).

Silian : Les deux chevreuils croisés en forêt de Meudon au levée du jour, aussi beau qu'inoubliable! Je devais être tellement léger dans ma foulée et avoir le souffle discret qu'ils ne m'ont pas vu venir. J'ai failli tomber dessus! C'était grandiose. Et Ruben, I won't forget you!



Anna: Donc en résumé une participation qui ne sera pas à "Sang %" si tu me permets le jeu de mot...
   
Silian : Tu as raison d'en rire. D'ailleurs de quoi je me plains moi avec mes deux jambes, mon cœur, mes bras et ma tête. je ferai ce que je ferai et j'ai déjà beaucoup de chance de pouvoir faire et donner le meilleur de moi-même. Cela est écrit, que cela se réalise! Et comme dirait mon amie Delphine, "c'est pas 3 globules en moins" qui vont me décourager...

En bonus, un extrait vidéo avec comme ingénieur du son, notre chatte "Vanille"...
 




mercredi 25 octobre 2017

Suivez le guide


Edition 2017 et 2010!
Ce week-end je courais ma dernière longue distance. Un 25 kms qui devait se courir à rythme lent pour moi, c'est à dire 5'10'' au kilomètre. J'avais envie d’accélérer mais Coach m'avait prévenu: Tu dois arriver frais à New York, donc pas de blagues! Alors j'ai enfilé les kilomètres à 5'10''. Arrivé au 20ème je me suis dit que 5'10'' c'était sommes toutes assez raisonnable comme rythme. En fait j'ai l'impression que je pourrai courir un marathon, sans aucune préparation, en imprimant un rythme de 5'10'' au kilomètre, ce qui ferait un bon 3H40 max à l'arrivée. Faudra que j'essaie un jour de relever ce défi un peu fou. Je m'imagine arriver dans une ville pour le week-end, tomber par hasard sur une affiche annonçant la tenue d'un marathon et me dire : Banco! Je le fais!

New-York approche à grand pas...Je serai en vague 1 (départ dès 9H50, soit environ 15H heure de Paris), en Corral "D" ce qui devrait m'assurer d'un bon départ avec des coureurs de niveau homogène...enfin espérons parce que la dernière fois j'en ai vu marcher dès le 1er kilomètre sur le Verrazano bridge! Une application type "tracking live" sera mise en ligne sur le site officiel. Grâce à elle, suivez votre coureur préféré...Dossard 12 607. 
https://www.tcsnycmarathon.org/race-day/mobile-app-and-runner-tracking


Le jour J, le programme devrait être le suivant : Petit dèj vers 04H avant de monter dans les bus à 5H.On devrait arriver au "Fort Wadsworth" vers 6H30 et là commencera l'attente... soit 3 petites heures à patienter souvent dans le froid et en statique. Malgré tout être en "Vague 1" constitue pour moi une chance car c'est toujours 1H voir 1H30 d'attente en moins que les vagues 2 et 3! L'attente du départ doit être bien gérée si on veut optimiser et conserver ses forces. L'idée consiste à bien s'équiper en surcouches de vêtements dont on se débarrasse au dernier moment. Il faut bien sûr prévoir de quoi boire mais le mieux pour attendre c'est d’être avec les copains. Le temps passe beaucoup plus vite, croyez-moi.
Que vais-je, cette fois-ci, inscrire sur mon teeshirt?


Bon je vous laisse, je dois aller régler quelques détails au sujet de ma traditionnelle vraie/fausse interview à J-10! Bonjour chez vous.



jeudi 19 octobre 2017

Courir après ses fantômes...

Excité comme s'il s'agissait de ma première participation, j'ai pris du plaisir à relire mon blog et les articles déposés avant et après novembre 2010 lors de ma première participation (voir sur ce blog). Certains m'ont arraché un bon sourire, d'autres m'ont profondément ému. J'ai bien fait de consigner tout ça car rien qu'en me relisant je ressens les mêmes émotions et mon corps retrouve un état émotionnel qu'il est tout à fait délicieux de ressentir à nouveau. "If I can make it here, I will make it anywhere" comme le disait mon message inscrit sur mon tee shirt un certain 8 novembre 2010. L'histoire a voulu, en effet, que je le fasse ailleurs...


Un septennat (oui je sais! on est passé au quinquennat mais je reste attaché à la formule voir à l'époque...) plus tard, j'ai acquis de l'expérience, couru plusieurs centaines de bornes et me suis aligné dans quelques compétitions. Bref, on pourrait dire que j'ai mérité un ou deux gallons de plus sur mon uniforme de marathonien. Donc je stocke (voir surstocke) de la confiance jusqu'au jour ou le facteur dépose dans ma boite aux lettres un courrier estampillé "Thomas Cook Marathon". Je me précipite naturellement sur l'enveloppe, l'ouvre nerveusement et j'y découvre un petit guide destiné aux coureurs du "NYC marathon 2017". La lecture de ce guide me fait déjà un peu voyager, je me vois arriver dans Manhattan bagages sous le bras et chaussures aux pieds. J'imagine notre temps de "loisirs" avant la compétition à base de visites (Liberty Tower, ONU), de décrassage dans Central Park et la course de l'ONU, de spectacles hauts en couleurs (Match NBA au Madison Square, Comedy à Broadway) et enfin  je visualise notre départ au Verrazano Bridge avec en musique de fond "New York New York". Et à cet instant précis, mon "stock" de confiance chute brutalement...j'ai les jambes dans du coton. Et si la pression du record était en train de me gagner? Car soyons clairs, je veux faire tomber mon record!
 
En "ghost mode". Cela fait référence au fait que je vais recourir dans mes propres traces ou dans celle de mes ainés. C'est un peu comme si j'avais devant moi ou à mes côtés mes propres fantômes des éditions passées (2010 et 2014) ou celui de Jean-François qui me servira de lièvre (voir de guépard, avec son 3H20 gun time en 1982 s'il vous plait!). Je ne dois pas trop m'éparpiller et respecter mon plan jusqu'à Central Park. Seule mon allure permettra de me dire si j'ai de l'avance sur mes fantômes. Une fois atteint, je pourrai me laisser griser et envoyer ce qu'il me restera (ou pas) sous les pieds. Je sais au fond de moi que je n'ai jamais été aussi bien préparé et que sauf accident nucléaire, mon propre record devrait tomber mais l’excès de confiance fait faire de belles conneries aussi, alors "moderato".

Ces moments à environ deux semaines sont énormes! A vrai dire, c'est presque ce que je préfère. L'entrainement touche à sa fin, l'intensité diminue et l'on se projette déjà dans l'événement. C'est totalement électrisant, croyez-moi. La course prend le dessus et occupe presque à temps complet votre cerveau quand vous ne courez pas. Vous appartenez déjà, votre esprit du moins, au "Mythic", "Monumental", "Great", "Fantastic" Marathon et ses légions de coureurs américains et surtout étrangers.

Pour autant, je n'en oublie pas moins les "damaged people", dont certains très proches, occupent aussi pas mal mes pensées en ce moment... A chaque sortie, je pense à eux. J'aimerai qu'ils aillent mieux, qu'ils retrouvent leur cadre normal et une douceur de vie méritée. Quelquefois j'aimerai aussi qu'ils puissent être présents à mes entrainements. Alors je fais un peu comme s'ils étaient là, j’accélère le rythme, j'allonge la foulée, je cours sans ménagement et je m'adresse secrètement à eux : "  t'as vu? moins de 3' aux 800 mètres, pas mal, non?". Ils sont un peu mon carburant et serons bien sûr dans mes jambes et dans ma tête à NY.









lundi 16 octobre 2017

Se régler aux "Fedies"


"C'est haut c'est haut New York USA...", Cathédrale Ste Cécile d'ALBI aussi!
 J-20!  Si proche du but, maitriser l'allure "fondamentale" est quasi vital si on veut espérer construire une vraie performance. Pour préciser les choses il s'agit de l'allure  qu'on va être capable de tenir pendant au moins 25 voir 30 bornes sans décliner, sans ralentir et sans être dans le "rouge", c'est à dire à une fréquence cardiaque acceptable. Pour ma part, j'ai décidé de régler mon "moteur" à un régime de 4'40'' au kilomètre pour un cardio avoisinant les 140/145 pulsations minute, ni plus ni moins! Ce que je m'efforce de faire depuis maintenant 8 semaines, c'est d'apprivoiser cette allure fondamentale.

Samedi matin dernier, jolie ballade et repérage d'un beau ruban bitumé près de Gaillac (Tarn). Conditions de rêve, quoi qu'un peu chaudes, à proximité immédiate de mes bien aimés Broquet. La boucle fait un peu plus de 5kms, plat de chez plat, quelques généreuses courbes plus que des virages, 100% asphalte, bref un vrai circuit de "Formule Marathon".  

Dimanche matin, 9H30, je lance mon moteur à "2 pattes" pour 5 belles boucles. 2H plus tard (25 kilomètres), le verdict tombe : mon moteur est correctement réglé. Les tours s'empilent à 4'39", 4'40", 4'41", les horlogers suisses apprécieront...mes carbus sont ajustés! Reste à refaire la même chose à New York sur une plus longue distance, avec les ponts, la foule et les odeurs de hot-dog en plus.

Aux "Fédies" l'allure tu trouveras! Le soleil et l'amour des Broquet aussi!

 










Je quitte à regret les Broquet mais j'emporte avec moi ces bienfaits invisibles : confiance et maitrise. Bref une belle monnaie d'échange à faire valoir à NY contre le plus beau métal et chrono qui soit!

 

mardi 10 octobre 2017

Tout sur le 7!

Shirt OK!
Voilà presque deux mois que je me prépare pour le marathon de New York. Je vis un entrainement plutôt intense concocté par mon ami "Coach Rodolphe" et le moins que je puisse dire c'est que je ne me suis jamais senti aussi bien, aussi facile et aussi rapide...Je me sens enfin au niveau de ma VMA (valeur 17). Je ressens comme une paix intérieure. Oubliés les bobos, mon corps me surprend encore! Je viens d'écraser de deux minutes mon temps aux "20 kilomètres de Paris" en 2012. Cinq ans plus tard, je continue donc de progresser. Ou se situe la limite de mes progrès? Quand vais-je voir mes performances décliner? Mon cardio n'a jamais été aussi bon mais je ne dirai pas la même chose de mes muscles. J'en arrive à la conclusion que désormais je vais composer avec le trio suivant : cardio, corps et psycho. Chacun joue un tiers du boulot final? Pas facile de répondre.

Mon poids fait souvent l'objet de commentaires. On me reproche d'avoir trop perdu sans comprendre que le poids est précisément l'ennemi N°1 du marathonien. J'ai peu de contrôle sur mon poids car la répétition des entrainements associé à une hygiène de vie que je qualifierai de "correcte" me tire vers le bas, c'est inévitable...(parlons chiffres : 83kgs en avril, 76 à cette heure). Je ressens enfin la véritable sensation que d’être "affuté".

Je me mets à rêver de chronos que je qualifiais il y a peu d'inatteignable. Je me précipite sur mes temps en marathon et je décortique mes temps au kilomètres pour essayer d'évaluer mes chances compte tenu de ma forme actuelle. Et là je pédale à rebours et réalise que la perf est loin d’être acquise. Le marathon est une discipline totalement métrique dont le succès réside dans la maitrise parfaite du rythme, la connaissance et l'écoute de soi. Cette maitrise est le fruit de centaines d'heures d'entrainements qui aboutissent pour moi en ce moment à la question suivante: puis-je tenir 42 bornes à 4'40'' du kilomètre? "Le diable est dans les détails" et il me reste encore un mois pile pour en régler certains (hydratation, ravitos, alimentation, pdj du matin...). Je suis content de me savoir en appart hôtel avec mes amis à NY. Nous allons pouvoir nous préparer ce que l'on veut à l'heure ou on le veut, priceless! Je mesure pleinement la chance et le privilège que j'ai de pouvoir vivre cette passion et de la vivre au cœur d'événements aussi dingues que celui de New York (avant Londres, hé hé...c'est officiel en avril 2018!!). Je suis attiré par cette foule qui gronde, ces regards inquiets avant une course dans les yeux de ceux qui doutent, ceux qui ont "sauté" une séance, ceux qui ont escamoté l'entrainement, ceux qui de toutes façons n'ont jamais totalement confiance en eux et ceux là mêmes baissent le regard quand ils croisent le camp des "forts" qui vont montrer, eux, qu'ils n'en ont sous le capot, qu'ils ne sont pas là pour rigoler, qu'ils sont "faciles" dans l'effort avec le chrono au bout, qu'ils n'en feront qu'une bouchée...J'aime ressentir cette tension avant une course. J'apprécie ce "théâtre d'intentions" dont les affiches prometteuses réserve parfois des "passages à vide", des "jours sans", des "pas de chance" et plus grave des "qu'est ce que je fous là"?

Quand je dis que je retourne courir le "Fabulous Marathon" de New York, on me dit souvent : "mais tu l'as déjà fait...". Oui, c'est un peu comme le ski, on y pas souvent mais on adore y retourner, pas vrai? Le marathon c'est un peu pareil sauf qu'il y une bonne phase de préparation en amont. Pourquoi ne pas refaire ce qu'on aime tant qu'on peut? Bien sûr, la "première" est particulière. Je me souviens d'une émotion très particulière un jour d'octobre 2010 quand j'ai reçu par la Poste ma tenue complète estampillée "FRANCE Marathon" expédiée par Thomas Cook. Je touchais enfin un peu mon rêve : j'avais l'habit, un peu les jambes et le mental au beau fixe! Il faisait très beau ce jour là. Malgré une température assez clémente, je revêtis le beau sweat-shirt "France Marathon" et j'allais faire un tour de quartier histoire de montrer à mon quartier que je m'apprêtais à "en être", à faire partie de celles et ceux qui vont au bout. Je crois que j'aurai pu courir un marathon ce jour là.
    
New York sera mon septième marathon. Je me verrai bien taper mon propre record (3H26  BERLIN). Je vais tout faire pour, croyez-moi. Alors tout sur le 7!