New York, l'épilogue

A toutes celles et ceux qui se sentent de tenter l'aventure après une préparation correcte (2 mois mini), je le dis tout net : FAITES-LE AU MOINS UNE FOIS DANS VOTRE VIE!! Vous ne l'oublierez jamais! Arrêtez de me lire, allez vous entrainer et écrivez vous même l'histoire de ce "Fabulous Marathon".

Pour les autres, je poursuis mon récit. Que dire? "Reloaded", "Born again", "NY changed me"!On ne sort pas indemne d'un tel marathon. Le parcours est exigeant mais le public est là pour vous faire oublier toutes ses difficultés.Ce public est trés chaleureux et présent. Le coureur "prête" ses jambes, ouvre son coeur et les spectateurs font le reste. Quelle formidable synergie ou coureurs et spectateurs donnent tant. Il n'est pas trop difficile dans ces conditions d'aller au delà de ses propres limites. La charge émotionnelle grandit au fil des miles grace à tous ces visages ou regards inconnus qui vous donnent une impression étrange de "déjà vu".On a l'impression bizarre de courir "chez soi" car New York s'offre pour un jour à tous ses "finishers".
Ici on ne flanche pas, on se redresse coûte que coûte et on avale les 26.2 miles qui relient les 5 quartiers new-yorkais. Lorsqu'on vient courir à New York, c'est pour voir Central Park et finir ce marathon (99% des partants arrivent! contre 75% à Paris!). Demandez à Sheldon ZINN (87 ans), il l'a terminé en 08H08...

Le départ (même vécu sous le pont...) est trés impressionnant. On est soulagé de pouvoir enfin courir après une assez longue attente (2H et +). Manhattan se laisse "toucher des yeux" et c'est assez motivant de se dire "la ligne d'arrivée est quelque part par là". La course a nettement dépassé mes espérances en termes d'ambiance, de générosité du public et de fraterntité entre coureurs. C'est vraiment le "top of the top". Je pourrai en parler de la sorte pendant des heures. I've made it! I'm a part of it!

Je garde tous ces précieux moments au fond de moi et je reviendrai dans ces 5 borroughs mêler ma sueur, mes sourires et mes larmes à celles des coureurs du monde entier. Ce marathon mythique, hors normes agit désormais sur moi tel un aimant. Chaque année début novembre, une part de moi franchira l'atlantique pour regoûter à distance et même à petite dose à cette incroyable alchimie. New York restera à jamais un moment d'éternité bien à moi qui me suivra pour toujours...

Voilà, une ligne d'arrivée est franchie mais il en reste tant d'autres. L'an prochain, deux nouveaux objectifs : "Cross du Mont-Blanc" en juin (23 kms/1.4kms D+) et puis le "marathon de Berlin" (25/09) pour pouvoir dire comme Léonard Cohen: "First we take Manhattan, then we take Berlin..."
Bonjour chez vous!

I took Manhattan!!!

Let's take Manhattan!

Aucun mot ne résumera parfaitement ce que j’ai vécu hier. Ce fut un des plus beaux jours de ma vie. Du départ du Verrazano à Central Park, j’ai vécu un rêve. J’en ai encore la chair de poule. Il n’y a qu’à New York qu’on trouve un pareil public qui vous pousse à vous surpasser, à tout donner. J’ai tapé dans un nombre incalculable de mains d’enfants et de plus grands. Je ne compte pas non plus les « allez la France » ou « Silian you look great ». Je me suis senti pousser des ailes et j’ai en effet tout donné ! J’ai eu la grosse émotion de voir sur écran géant mon ami Laurent me délivrer un message avec le maillot du PSG…

Nathalie avait parfaitement réussi à se trouver aux endroits prévus (1st Av et Central Park) et ça a contribué à ma performance. Au bout de ces magnifiques 26 miles, une arrivée magique. J’ai même embrassé le sol 100 mètres avant la ligne…Ce fut un moment d’éternité qui restera bien à moi pour toujours. 3H27’52’’. Waouh you’ve made it !

Flowers for Champion!

Sans ce public et tous ces visages inconnus, je n’aurai jamais fait un tel chrono. Merci New York, merci Laurent, merci Minou, today I walked on the moon !

New York, je crois que notre histoire ne fait que commencer car je n’ai qu’une envie : revenir courir ton fabuleux marathon. 

Paris est Magique meme depuis NY! 3 parisiens heureux et un marseillais... 

Under Arrest!

Rassurez-vous, la police new-yorkaise m’a immédiatement relâché... Prestige français oblige ! Nous venons de courir « l’International Friendship Run » (plus communément appelé la course de l’ONU). L’ambiance y était extraordinaire ! Les français (environ 2 000) en grand nombre se sont mêlé avec joie aux délégations venues du monde entier pour courir ici : Autrichiens, japonais, hollandais, péruviens, argentins, espagnols, coréens, palestiniens, sud africains, belges, j’en passe…et les italiens (très très nombreux). Tout le monde parle, communique, communie et sourit ensemble ! Nous avons chanté la « Marseillaise » sur les marches de la Public Library, là aussi un moment particulièrement fort. La Friendship s’est terminé dans Central Park sur la ligne d’arrivée du Marathon. Bien entendu des barrières empêchaient les coureurs de franchir la « vraie ligne ». Elle se mérite.

"Allons Enfants de la Patrie..."

Moi "conseillant" D.Chauvelier (champion de France de Marathon!) "Eh budy, fais comme moi oublie le chrono"

Revenu à l’hôtel, je vais tacher de faire redescendre un peu la tension et la pression ambiante. Bref garder du jus car les nuits sont difficiles depuis mercredi. Dans cette ville qui ne dort jamais, le marathonien lui a besoin de repos…Les visites, les longues avenues, le shopping entament largement nos modestes batteries. Je suis bien obligé d’en tenir compte car j’avoue être franchement à plat. On ne peut tout de même pas venir ici et rester dans sa chambre d’hôtel. By the way, nous avons vu « Chicago » hier soir, un bijou, du pur Broadway ! On a ensuite été dîné chez « Carmines » ou le simple plat de pâtes est pour 3 gros mangeurs ! D’où l’existence des « doggy bags ». La « Friendship » m’a rechargé et je compte bien retrouver cette formidable énergie dès demain matin. . Nous allons à la « Pasta Party » dans Central Park dès 14h30. Cela équivaudra pour moi à un déjeuner. Un feu d’artifice est prévu à 7.30 PM et après dodo ! Le réveil sera matinal (4H…car les bus viennent nous chercher à 5H30) et l’attente à Staten Island sera très longue (+ 3 heures) et fraîche (4°c). Ca aussi faut le gérer.

"Minou" in strong action

Take this town !
Demain New York appartiendra, au moins pour un jour, aux 45 000 coureurs qui s’élanceront du Verrazano Bridge. We can be Heroes, just for one day ! Nathalie diffuse à qui veut l’entendre des conseils et avis sur ce marathon. C’est étonnant et assez drôle de la voir communiquer son enthousiasme à des novices. Elle en deviendrait presque crédible…Morceaux choisis : « Faites attention au mur des 30 kms » « inscrivez votre prénom en gros sur votre tee-shirt » Suis-je responsable de cette contamination ou est-ce la magie de New York qui opère déjà ? « La ville ou le monde s’est donné rendez-vous pour courir », j’adore ce slogan de la municipalité.
Voilà, il n’y a plus qu’à courir ce fantastique Marathon sous le soleil et la bienveillance éternelle de Fred LEBOW (l’homme qui a donné vie à ce marathon). Charge aux New yorkais et aux formidables volontaires de nous donner un peu du jus de Big Apple. Let the show begin. Be Big, Be Brave !

The finish line...

Take this Town!

To be continued...

Live from New York!!!

Top of the Rock

Morning fox!

Ici votre reporter runner. Le beau temps est prevu pour ce superbe WE. J'ai ete repere la fin du parcours hier danc Central Park, c'est enorme. L'ambiance dans le Jacob convention center est tres US et c'est bien ce que nous sommes venus tous ici chercher. je vous joins des cliches pris dans Manhattan. Programme du jour : Frick Collection, JackAss 3D et sieste.

Bonjour chez vous!

Times Square

New York, y a plus qu'à...

Voilà tout est dit ou presque. L'avion c'est pour demain matin. Nous serons à New York dans 24 heures maintenant. Je ne tiens plus en place! Je ne pense qu'à ça depuis 15 jours. Comment gérer cette attente qui vous fait légèrement planer un instant et vous tendre le moment d'après, qui vous empêche de trouver le juste sommeil? Je crois que je vais revoir "Marathon Man" histoire de vérifier que tout cela est bien "sans danger". Je crois ne pas vous mentir en vous confiant que ce voyage/événement sera à coup sûr un des plus grands moments de ma vie (mariage et naissance de mes enfants en tête naturellement). J'espère ne pas vous avoir trop "saouler" pendant ces 10 mois durant lesquels j'ai essayé de vous faire partager le quotidien d'un modeste marathonien. J'y ai pris en tout cas du plaisir et cela m'a permis dans certaines situations de faire une salvatrice mise au point ou de prendre du recul.
A vous tous un grand merci pour vos messages de soutien et d'encouragement!

• NOUVEAU, vous pouvez m'adresser des petits messages de soutien (textes, photos, vidéos) qui seront diffusés durant la course...Pour ce faire, rendez-vous à cette adresse http://supportyourmarathoner.com/  (Runner registration number : 21176)
• Pour suivre la course en direct, vous pouvez vous rendre sur ce site web http://www.universalsports.com/ (live dès 15H GMT je crois).
• Ceux qui sont équipés d'Iphone (petits veinards) pourront télécharger l'appli spéciale "ING NYC Marathon" et me suivre pas à pas avec mon N° de dossard N°21176.
• Pour avoir des nouvelles presque "live", vous pourrez bien sûr compter sur mon blog et votre dévoué serviteur. Je tacherai de vous faire vivre l'événement au plus près.

Une course en chasse une autre car il y a toujours une nouvelle ligne d'arrivée à franchir sur cette planète! Pour 2011, je vise d'autres sommets et 100% nature cette fois: je viens de m'inscrire au "Cross du Mont-Blanc" (juin 2011). Un Rdv à vivre sur mon blog si vous le voulez bien.

"Be Big, Be Brave", ATTENTION New York ME VOILA!!...avec tout un contingent de français bien énervés, à commencer par Nathalie qui va s'aligner à la course de l'ONU ( un warmup de 5kms qui a lieu la veille). La fête sera TOTALE. Alors pour faire monter la pression, rien de tel qu'une superbe vidéo qui annonce la couleur de ce qui nous attend là-bas:

Présentation 40th NYC marathon anniversary

Bonjour chez vous. New York, nous voilà!!

New York, 42 kms pour l'éternité!

Verrazano Bridge

"If I can make it there, I will make it anywhere"…Ca ne vous rapelle rien?
Sur tous les forums on lit à peu près les mêmes choses : Le départ du Verrazano Bridge est parait-il très impressionnant. Partir en petite foulée dans une foule compacte sur un pont suspendu dans le ciel a de quoi, il est vrai, impressionner. La vigilance est de mise au départ d’un marathon surtout quand ça commence par une légère pente (et non, les ponts ne sont pas plats !). Ah…pour être pro j’aurai peut être du m’entrainer avant sur le pont de Tancarville ?

 Les 25 premiers kilomètres (soit près de 60% du parcours) traversent Brooklyn et le Queens. On caresse des yeux (et d’encore assez loin) Manhattan que l’on aperçoit sur sa plus belle tranche. Rien de particulier d’après les commentaires observés mis à part des ponts (on en traverse 4 en tout) et quelques « nices uphills ou downhills ». Il faut gérer et attendre l’entrée dans Manhattan.

Franchi le Queensboro Bridge, on se retrouve dans Manhattan et sa foule électrifiée qui vous rappelle qu’ici c’est New York ! Le coureur est alors invité à prendre la 1st Avenue qui fait environ 8 kms de long…



Puis c’est le Bronx et à nouveau Manhattan en traversant d’abord Harlem et ses chanteurs de Gospel. Enfin la 5th Avenue qui vous emmène jusqu’à Central Park.

Central Park et son Réservoir...

Je vous laisse imaginer la fin de parcours sur ce "tapis vert" pas plat du tout (j’en sais quelque chose) avec une foule au bord de la « crise de nerfs » et le grâle au bout de ce parcours…

J’en frissonne d’avance.

P.S : Je viens de recevoir mes informations de départ. J'aurai le BIB (dossard) N°21176  et ferai partie de la Green Wave # 1 (la première à partir) Corral # 21 (comme pour le bétail…). Et gare à celui qui s’égare ou se trompe de Corral, les US Marshals sont parait-il très vigilants ! Départ confirmé 09H40.



Le Parcours

 



















La vraie/fausse Interview de Silian à J-13...

Morceaux choisis de l'interview donnée par Silian à Meudon, le dimanche 24 octobre 2010.

Silian, le marathon de NY approche (J-13), pouvez-vous nous dire ou vous en êtes dans votre entrainement?

J'ai franchement adouci le régime. Je ne suis plus qu'à deux séances de course (une courte, une longue) et deux séances piscine de Big Apple.

Comment abordez-vous ce RDV tant attendu?
J'en ai déjà la chair de poule. Mentalement et physiquement je pense être prêt. J'ai fait ce qu'il fallait. Je n'ai raté ou négligé aucune séance d'entrainement. J'ai réussi à m'accommoder de deux trois petits "bobos". J'ai vécu un début de préparation très mouvementé (tendinite, problèmes veineux) mais j'ai eu raison du fameux "Mur" (voir article septembre) qui était sur mon chemin. Je l'ai tout simplement anéanti, il ne reste que des bouts de gravas. J'ai hâte d'être dans l'avion!

Quels seront selon vous les clés de ce marathon?
La récupération après l'avion et le décalage horaire vont jouer une assez grande influence. Je l'ai moi même vécu en allant en touriste à NY l'an dernier. Je suis prévenu de certaines difficultés du parcours, les ponts entre autre. Quelque soit la météo, je sais par avance que le public new yorkais sera au rdv et je compte bien lui rendre hommage à ma façon. Je cherche encore comment.

Livrez-nous un petit secret de préapration dans cette phase ultime
Je mets les chaussures de course de côté, je profite de ma famille et je me coupe du monde pour rentrer dans une bulle. Je n'écoute, ni ne consulte, ni ne regarde plus les infos et leurs tristes nouvelles. Je revendique un peu d'égoïsme pour préparer mon corps et vider ma tête.  

Votre objectif chrono après Paris (3H45)?
J'ai toujours un objectif officiel et un objectif "secret". Disons que pour New York cela consistera à répondre présent dans cette incroyable fête/événement du running international. Le temps ne sera pas mon obsession pourvu que je prenne du plaisir et que j'arrive à l'heure pour regarder PSG/OM!

...PSG/OM? De quoi me parlez-vous?
Hasard du calendrier, le Classico a lieu ce jour-là et pour moi c'est capital de pouvoir le suivre même depuis NY. J'ai contacté, il y a un mois, le club de Supporters du PSG à New York et ils m'ont répondu Welcome! J'ai RDV avec des américains que je ne connais pas encore à 15H dans un bar dont la devise est "where football is religion"...tout un programme. Crampes ou pas, j'y serai!

Pensez-vous dédier ce marathon à quelqu'un en particulier?
Tout d'abord je tâcherai d'être à la hauteur des "anciens" qui ont couru là-bas avant moi. Je pense en particulier à mon oncle qui l'a couru il y a trente ans en moins de 3H30 s'il vous plait! J'aurai une très grosse pensée pour mon pote Laurent qui vient de perdre son papa. Sans lui et sa géniale proposition de participer au semi de Paris en 2005, je n'en serai pas là! J'aimerai lui rendre cet hommage. Toujours présent dans les grands RDVs de course (surtout parisiens), il m'a communiqué ce virus et continue de propager la "run attitude" autour de lui. Dans mes foulées, dans mes efforts et dans ma sueur au moment de franchir cette sacrée ligne d'arrivée, il y aura un peu de toi! Merci Laurent!

Le bruit court que vous avec enfreint votre propre code de conduite à propos de vos chaussures?
La décision n'a pas été facile à prendre mais j'ai écouté mon corps qui m'a en effet réclamé des chaussures neuves pour NY. Honorer à NY mes chaussures actuelles aurait été magique mais la prise de risque outre atlantique n'est pas permise. Elles m'auront préparé et fait le plus dur, elles méritent un juste repos au pied d'un jeune africain (http://www.africarun.org/).

A quoi pensez-vous quand vous courez un marathon?
A rien ou presque. Je regarde les gens, les coureurs, mes jambes et mes chaussures...Il m'arrive de parler à mon corps, de lui dire ce que j'attends de lui, de le prévenir des pièges qui le guettent. Je le rassure quand cela devient dur et je le félicite quand l'obstacle est passé. Vu sous un autre angle, il est intéressant de penser que ma "tête" est en négociation permanente avec mon "corps" car elle seule sait ce qu'il y a au bout de l'effort.

Il m'arrive aussi d'encourager des coureurs en difficulté à qui le mental fait parfois un peu défaut. Je tente alors de leur offrir un peu de matière massivement stockée chez moi. Je leur dit des choses simples mais qui rallument souvent leurs yeux. Exemples : "Think about the finish line","Today Manhattan is yours! taket it!" "See you at the finish line"
A Paris, sans vouloir me vanter, je crois en avoir "rallumé" 3 ou 4. Quand l'entrainement n'a pas suffi pour certains, le corps a parfois besoin d'être un peu poussé pour prolonger l'effort.

Visualisez-vous votre course avant de l'avoir couru?
Oui, la préparation mentale l'exige. Cela n'a rien d'un détail et je rappelle ma conviction: un marathon c'est 50% dans les jambes et 50% dans la tête!

Racontez-nous alors votre dernier kilomètre...
Je suis dans Central Park et j'entends hurler le public. Le public nous donne à tous l'énergie qui nous fait défaut depuis 6 kms environ. Je vois alors dans l'attitude et le regard de mes très proches voisins de course que "c'est gagné", qu'on va tous être dans 6 mns environ (mon dernier km est en général à ce rythme) des "Heroes just for one day" comme dirait D.Bowie. Je délivre ce message à mes jambes qui attendent cet ordre ultime.

Dans mes oreilles résonnent la BO de "Pacific"(Honor). C'est le dernier morceau prévu (d'une set list d'environ 45 mns) pour me faire "voler" sur 400 mètres. J'effectue alors un virage à droite et j'aperçois Columbus Circle. Je tape dans les mains de gamins prononçant des "Go Silian!","Allez la France!". Je tourne encore à droite et j'ai clairement un visuel sur la ligne d'arrivée. Je savoure ces instants précieux et uniques car je ne vais pas revenir ici chaque année...J'adresse un large sourire (et peut être plus) à ce formidable public.

La voix du speaker/animateur se fait plus forte. Je coupe mon lecteur MP3. Je jette un œil à mon chrono. Je regarde le ciel. Je pense à mon ami Laurent. Je franchis la ligne. Je suis submergé par une émotion très particulière que seul le marathonien connait... Je suis tellement bien! Je me ravitaille et je "cours" retrouver Nathalie. Là je lui fait le remake de Rocky I : "Adrienne... j'ai gagné!!!".

Que comptez-vous faire le soir même et lendemain?
Sortir, célébrer et pourquoi pas "trottiner" dans Central Park dès le lendemain avec une belle médaille autour du cou. Ça aurait une gueule folle,non?

Un petit bilan à J-17

Ma préparation touche à sa fin. Plus que 4 séances de course et 2 séances piscine. En intégrant ces séances, je vous livre un petit bilan chiffré (New York not included).

•  Nombre de séances courses: 29 (dont 2 courses officielles) / 403 kms parcourus en 35H15
• Nombre de séances piscine: 11 (soit environ 10 kms de nage)
• Tubes de Voltarène consommés: 3
• Articles publiées sur le blog depuis janvier 2010 : une quarantaine (à lire ou relire pour certains)
• Nombre de commentaires/encouragements laissés sur mon blog : pas assez à mon goût. Défoulez-vous, c’est gratuit!
• Kilos perdus : 2.5, c’était l’objectif fixé pour être un poil plus léger chez « Big Mac land ».
• Nombre de fois ou j’ai pris l’ascenseur pour monter à mon bureau (on est au 6ème) depuis début septembre : moins de 10 fois. Pour être honnête, je ne suis pas sûr de persévérer cet excellente habitude après NY…
• Nombre de visites à l’infirmerie : 3 et c’est 3 de trop ! Mais soyons lucide, il vaut mieux aller visiter l’infirmerie au début qu’à J-15. Palissade.
• Nombre de fois ou je me suis connecté sur le site « ING Marathon NYC » : une bonne vingtaine de fois.

Voilà. Vous savez tout ou presque…
Articles en préparation : « le parcours du marathon de NY » (pièges et astuces) ; « la vraie /fausse Interview de Silian » (parution prévue lundi 25/10) et enfin « comment suivre depuis chez vous (et bien au chaud) le marathon de NY et avoir en temps (presque) réel des nouvelles de votre coureur préféré ».

 

Bonjour chez vous et méfiez-vous des contrefaçons !

 

La course à pied, un sport peu dispendieux?

J'entends souvent dire : la course à pied, ça ne coûte rien ! Une bonne paire de godasses et c'est marre! La course à pied un sport économique, vraiment? J'ouvre le débat en faisant avec vous une addition transparente et honnête.

Je vous le concède certains achats figurant ci-dessous peuvent être considérés comme frais uniques donc amortissables. Le reste non. A vos calculettes:

Une bonne paire de chaussures achetées en soldes (100€), maillots de course, short et chaussettes (rajoutez 100€), des accessoires finalement assez indispensables (Portes gourdes, bonnet, gants, baladeur MP3, cardio fréquence mètres) 150€; manchons de course + chaussettes de récup valables 1 an et demi (110€); conso annuelle de gels ou boissons énergisants (comptez 70€); inscriptions aux courses officielles et frais de déplacements (sans compter New York...j'en suis à environ 500€); achats divers en pharmacie (voltarène, bombe froid...je vous fais un lot à 45€). J'ajoute une à deux visites annuelles chez la pédicure (60€), une consultation podologue + bonne paire de semelles (comptez 180€) et je vous fais grâce des autres frais "médicaux" (radios, échos) pris en charge partiellement par la Sécu, donc par vous tous...

Au final on finit avec un budget annuel assez rondelet de 1 300€. A ce prix là le courage, la sueur et le terrain sont offerts! Bonjour chez vous.

Sacré Serge!

On croyait avoir tout vu en "Ultra Distance" mais il faut bien avouer que Serge GIRARD repousse encore les limites du corps humain! Cet homme qu'on surnomme volontiers "l'extra terrestre" va boucler ce dimanche un tour d'Europe de 365 jours de course sans jour repos avec une distance quotidienne d'environ 70 kilomètres. Il aura couru plus de 636 marathons d'affilée, soit plus de 26 000 kilomètres...Il met "minable" l'ancien détenteur du reccord (un certain indien nomé Tirtha Kumar Phani) qui avait couru 22581 Km en 365 jours soit une moyenne de 61.9 Km/jour courus. Chapeau plus que bas Serge!
Courez voir son site : http://www.sergegirard.com/index.php

Je ne vais pas tenter de le battre...mais de courir à New York 0.15% de son nouveau reccord.
Bonjour chez vous.

Un bien beau week-end!

Le week-end fût tout simplement magnifique. Météo "quasi" estivale pour cette 32ème édition des "20 kms de Paris" avec une ambiance toujours aussi sympa. J'ai eu le plaisir d'y recroiser (du moins avant le départ) Yves qui court plutôt vite. Normal quand on est Lt Col dans l'armée de l'Air! J'ai couru en 1H36 avec mon ami N. Richard (qui courait lui en "indépendant" c'est à dire sans dossard).  J'ai organisé ma course en deux séquences : une portion "on se tape la discut" (bien agréable faut le reconnaitre), une autre "on lache les copains et on travaille le rythme". Ma partie préférée va du 12ème au 18ème kilomètre. Sur cette portion, on a un visuel permanent sur la Tour Eiffel qui agit sur les coureurs tel un phare sur des navigateurs. J'ai lâché les chevaux sur environ 8 kms ce qui m'a permis de descendre sous 1H40. Cette course était ma dernière balise avant New York. C'est évidemment à New York que j'ai pensé en franchissant la ligne (J-28). Une émotion m'a parcouru à m'en faire trembler tout le corps. C'est beau le sport.

New York il en fût aussi question ce week-end car "j'ai touché l'équipement" comme disent les footeux sélectionnés en équipe de France. J'ai reçu une magnifique tenue de course pour porter haut les couleurs de notre pays. Rien que ça! La brochure jointe est devenu mon livre de chevet. Je vis déjà un rêve en feuilletant ces pages et en caressant ces tissus. Je suis déjà dans un état second rien que d'y penser. Des images se bousculent dans ma tête: l'embarquement du 3 novembre (très matinal), l'arrivée dans Big Apple, récupérer son dossard, croiser des gens du monde entier, sentir la pression monter...

J'entame ma sixième semaine d'entrainement. Les deux dernières vont être "allégées" pour permettre à mes jambes de se refaire un peu. Bonjour chez vous.

P.S : J'ai publié un article sur mon terrain de jeu préféré. Voir ci-dessous.

Mon terrain de jeu préféré

Je vous présente mon terrain de jeu préféré: le parc de l'observatoire de Meudon.

Le terrain est facile d'accès (moins de 7' en courant depuis mon domicile), plat et ouvert tard (surtout l'été). J'adore ce terrain pour ses multiples ambiances. En hiver très tôt le matin c'est carrément "Barry Lyndon" le matin de son duel avec un lèger brouillard au sol, vous voyez? mais si! En été en fin de journée, j'adore arriver sur cette pelouse qui a chauffé toute la journée et qui libère une chaleur qui sent bon la campagne. Cette odeur d'herbe chaude vous parvient aux narines. Et que dire des levers de soleil avec cette vue 360° sur Paris qui s'offre à toi? Du bonheur pour toute la journée! C'est ici qu'hiver comme été je cours et qu'il m'arrive aussi de venir en famille pour une belle promenade du dimanche. Ce lieu est à la fois calme, historique un brin champêtre et jouit d'un panorama exceptionnel.

Pour le coureur c'est extra car le "Tour Normal" fait à peu près 1 kilomètre. Idéal pour travailler son rythme sans pour autant aller sur piste. Seule condition essentielle à mes yeux : le faire dans le bon sens (inverse aux aiguilles d'une montre comme au "Réservoir" de Central Park) car il y a une mini butte qu'il faut grimper et non descendre. Il ne faut pas négliger ces détails. Le "Grand Tour" fait à peu près 1,5 km avec en prime les jardins inférieurs, l'observatoire vue du bas et une petite série de marches (environ 30) à descendre puis à gravir. Le "Très Grand Tour" fait un peu moins de deux bornes avec en bonus un plan d'eau (souvent à sec...) et une petit descente/montée bien inclinée. C'est ce que j'ai baptisé "le tour du châtelain" car il offre la curieuse sensation de profiter seul de ce beau domaine historique qu'on se croirait presque chez soit. « Très chère, faites moi penser à réparer cette fontaine et à rajouter du gravier dans cette allée ».

Je n'ai pas totalisé le nombre de tours et kms déjà courus sur ce terrain mais c'est de très loin là ou j'ai couru le plus. C'est ici que me sont venues mes premières vraies sensations de "runer" et mes plus grosses souffrances aussi (même si je privilégie le mot "effort"). J'entretiens avec ce terrain un rapport assez intime car il m'a offert de vivre de vrais et longs bonheurs. C'est en foulant cette pelouse, en slalomant entre ses arbres, en remontant ses marches que j'ai peu à peu atteint une conviction : Un jour je serai marathonien. Et je le suis devenu un peu grâce à ce terrain.

Merci de faire poser le jour où je ne serai plus de ce monde une petite plaque sur laquelle on lirait à peu près ceci : "Ici, Silian s'entraina sans retenue avec bonheur quelque soit le temps pour son plus grand plaisir et pour se préparer aux plus grandes courses de fond". Un brin mégalo, non? Bonjour chez vous!

Faire le boulot

J'entâme ma cinquième semaine d'entrainement spécifique. Le menu est encore assez lourd : 3 sorties semaine, dont une "séance marathon" légèrement forcée (1H/10 kms), une "séance cardio" (1H/11kms)indispensable pour améliorer sa vitesse et/ou distance et une "sortie longue" (2H15/24 kms environ). J'assortis volontiers ces sorties d'une séance hebdommadaire en piscine pour travailler le cardio ou la récupération. Passées les 6 premières semaines, la charge de travail va progressivement diminuer. Bref le menu sera plus digeste pour permettre de se "refaire" avant le big day.

Question bobos, tout semble bien tenir (mollet, cuisse, genou) ce qui me soulage énormément compte tenu des chaudes alertes récentes (voir articles précédents). La forêt de Meudon est juste magnifique avec son lit de chataignes (avis aux amateurs!) et sa lumière d'automne. Seul petit handicap pour moi qui court souvent tôt le matin: partir à la lumière d'une lampe frontale car on ne voit pas grand chose à 7H du mat. Je me pose la question de changer ou non mes chaussures. Celles-ci sont données pour courir 1 200kms et j'en aurai couru à peine 700 d'ici début novembre. Changer de chaussures est souvent trés "psycho" et j'estime pour ma part qu'il faut "honorer" les chaussures qui t'ont préparé et qualifié pour l'événement. Question pied, le rdv pédicure est pris (en général à J-10 pour être le plus efficace). Autre investissement planifié, des chaussettes de contention spéciales (Zidane porte soi-disant les mêmes) idéales pour le trajet avion (avant et après).

Au programme du prochain week-end : les "20kms de paris" que je courerai seul (je veux dire par là que je ne cours pas avec les "Dunes d'Espoir" et un gamin de 70kgs...). Bientôt un article sur mon terrain de jeu préféré et peut-être une vidéo en prime. Restez connectés et bonjour chez vous!

Un salut éternel...

L'homme qui m'a vu en premier devenir un "homme" n'est plus de ce monde. Je n'oublierai jamais son regard mi intrigué mi amusé quand nous sommes tombés nez à nez au petit matin après "une nuit" qui avait fait de moi un jeune homme. Sans être son fils, j'ai lu dans ses yeux le doux regard d'un père aimant et cela m'a fait un bien fou. Je n'oublierai jamais cet instant et la force nouvelle qui est née en moi ce matin là. Navigues selon les vents et reposes en paix. (Séquoia 314 - février? 1988?).   

Claqué pour la France!

Quoi de plus original, à la veille d'un "Paris Versailles", que d'aller s'aérer sur une base militaire avec des militaires (d'actives et de réserve). Cela a un nom: la Médaille des sports allemands. Sorte de mini olympiades militaires, on y pratique course de fond, natation, lancer de poids (et même de brique d'acier!), saut en hauteur, saut en longueur et sprint sur 100 mètres. Au bout de ces épreuves une belle médaille qui se laisse conquérir pour peu qu'on respecte ses barêmes (calculés selon l'âge des participants) et qu'on soit quelque peu entrainé. L'épreuve du 100 mètres sprint aura eu raison de ma cuisse gauche avec un léger claquage...Ouille! Bref légèrement claqué (mais médaillé quand même, un marin ne renonce jamais!) j'ai rejoint un peu anxieux mes amis de Dunes d'Espoir pour le Paris Versailles. Finalement ça a tenu mais le gabarit de l'enfant qu'on a fait courir en joëlette m'avait fait craindre le pire. Elie faisait au bas mot  65kgs...ce qui n'a pas allégé notre travail dans la côte des Gardes! L'épreuve 2010 fût belle et légèrement fraiche (c'est bon pour les muscles). J'ai été marqué par l'allure de la tête de course qui nous a doublé après 4 kms. Le privilège accordé par les organisateurs de pouvoir partir 10 mns avant tout le monde a du bon. Ces types bombardent comme s'ils couraient un 100 mètres. Impossible de les suivre à ce rythme même sur 100 mètres. Le week-end fût donc assez sportif avec deux ambiances assez différentes et en prime un retour à la case "Infirmerie". Allez...2/3 jours de glaçages intensifs et on s'y remet jeudi.

Vive les Dunes et vive le sport!

Bonjour chez vous.

On est "presque" pareils...

Je vous présente Kilian JORNET. Ce jeune espagnol a des performances en ultra trail qui sont assourdissantes. Champion junior/senior de l'ultra trail, j'aime le surnommer "l'aplatisseur des montagnes", lui qui est né justement dans les Pyrénées espagnoles. Ce gars sait tout faire : rando, trail haute montagne, ski, rafting. Bref il a une belle carrière de sportif devant lui d'autant qu'il prend grand soin à ne pas faire ou prendre n'importe quoi (parait-il).

le Dernier vainqueur du " TMB" (Tour du Mont Blanc / 160kms, 9000m de dénivelés...ah tout de même!) aligne les perfs avec un physique qui au premier regard n'est pas si impressionnant. Son secret est ailleurs: hygiène de vie, mental à toute épreuve. Et dire qu'il n'a que 23 ans!

C'est marrant parce que Kilian JORNET et Silian JOURNE ça sonne "presque" pareil mais entre nous il y a plus qu'une montagne!

Pour en savoir plus sur cet athlète d'un autre monde :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Kilian_Jornet_Burgada
http://vimeo.com/8882784

Un Vert Royal!

Ca va vous? Moi super! Je me suis offert une séance longue d'une heure et demi en faisant trois tours du grand canal du Chateau de Versailles (soit 18kms). Un gazon royal pour une confirmation tant attendue. Je suis rassuré et assez confiant pour la suite. Une dédicace toute spéciale pour mes amies coureuses qui ont brillé ce matin à "La Parisienne" et notamment Simmy Bastian 505ème/ 20 000 gonzesses avec un temps canon (32'03''), good job Simmy! No doubt, Fred is very proud of you.
Bonjour chez vous.

2ème feu vert confirmé...

2ème course matinale de la semaine. Lieu : la côte des gardes du célèbre "Paris Versailles". Trés bonnes sensations et trés bon temps aussi (1 mn de moins que l'an dernier dans la fameuse côte...). C'est donc mon 2ème feu vert de la semaine. J'attends donc confirmation lors de ma sortie longue (dimanche) pour être un peu plus fixé. Bonjour chez vous.

P.S: Joyeux Anniversaire mon Amour! 5 ans de mariage, ça se fête!!

C'est qui le Patron?

Amis blogeurs, comme annoncé voici le CR tout frais de ma course matinale. Quel bonheur de recourir dans la forêt de Meudon et d'échanger à nouveau des "Bonjour" matinaux avec des joggeurs courageux et discrets (pas comme sur le remblais de La Baule...). J'ai couru une heure sans ressentir de franche douleur dans le mollet gauche (voir superbe photo de mon tout nouveau manchon! La grande classe). La tendinite du genou droit a, semble t-il, disparu. Bref je suis redevenu le Patron. La tête décide, le corps exécute. Peut être que ma douleur au mollet (à qui j'attribue la note de 1.5 sur une échelle de 5) va rester comme ça sans diminuer mais surtout sans grandir. J'en saurai plus avec une deuxième séance assez rapprochée (vendredi matin). En tout cas les sensations reviennent et je hasarderai presque à parler déjà d'un petit effet "piscine" tant mon cardio affichait des valeurs basses. Mais j'ai surtout appris à ne pas écrire l'histoire avant de l'avoir vécue. Jack Nicklaus (un très grand golfeur) disait toujours qu'on ne sort pas un club avant de constater là ou se trouve vraiment sa balle. J'agis pareil mais pas au golf (je ne fréquente que les practices).

Mon résumé tient dans cette imagerie mentale : je suis face à un mur et certains murs sont fait pour être fissurés, troués, aplatis, détruits, anéantis. C'est ce que j'ai commencé à faire ce matin. Oh, je n'ai pas ouvert de brèche mais j'ai pu faire un petit trou se souris. To be continued. Bonjour chez vous!

L'infirmerie, bientôt la fin?

Résumé des épisodes précédents : Silian se blesse à La baule. Aie! Il voit un médecin sportif (très bien d'ailleurs pour ceux qui cherchent : F. Taouss/Levallois). Il passe un écho qui révèle un problème veineux et non musculaire. Il recourt 1H histoire de voir. Il dévelloppe alors une tendinite rotulienne au genou droit (qu'il pense être la conséquence d'une compensation sur la seule jambe épargnée...). Son corps le lâche petit à petit mais sa tête continue d'avancer!

Episode IV: Le médecin vient de me conseiller un veinotonique et le port de superbes chaussettes de contention (ah j'en rêvais...je vais faire un malheur dans les bois de Meudon avec pareil accoutrement). Il ne garantit pas la suite ni le temps que cela tiendra mais l'option "reprise d'entrainement" s'ouvre à nouveau! Il ne reste qu'à attendre que ma tendinite au genou se fasse discrète. Mon corps m'appartient mais je ne peux pas tout exiger de lui non plus. En attendant j'ai pris le chemin de la piscine histoire de maintenir la forme. Et contre toute attente ça ne me déplait pas. Je trouve qu'on progresse vite aussi dans l'eau. Vous allez voir qu'avec toutes ces péripéties, je fais finir Triathlète moi...

Bonjour chez vous!
P.S: bien sûr je publierai un article lors de ma reprise (prévue soit dimanche soit mardi).

Des nouvelles de l'infirmerie

Bonjour à tous. Je vais aller direct à l'essentiel: Point de déchirure ou décollement à l'écho. "Ouf" me direz-vous? Pas si sûr car j'ai un autre problème qui risque d'être persistant : une veine dans le jumeau interne + externe qui refuse d'aller là ou elle devrait aller. Résultat, une forte pression et donc une zone de douleur qui revient dès que je cours... Quel traitement efficace pour reprendre correctement l'entrainement? J'avoue être encore dans le flou et surtout impatient de connaitre les possibles traitements. Et là survient l'improbable : tendinite au genou droit! due très certainement à une compensation inconsciente de mon corps. Bref ça sent pas bon du tout...Pour éviter de ruminer, j'ai pris la direction de la piscine près de mon bureau. Dans l'eau de je me ressource un peu, au moins le temps de quelques longueurs. Avec de la volonté on peut faire des choses extraordinaires, pas vrai? Alors allons-y. Je n'ai rien à perdre. Bonjour chez vous!

Prendre son mal en patience et prier

Bonjour tout le monde! Les vacances furent bonnes j'espère? Comme indiqué en juillet j'ai démarré mon entrainement spécifique pour le marathon de New York et GROSSE TUILE...je me suis fait une déchirure au mollet!!! Je suis clairement inquiet car mon plan d'entrainement ne pourrait souffrir d'un trop long arrêt mais je ne verse pas non plus dans le pessimisme, ce serait mal me connaître!  Je vais pratiquer une échographie ce vendredi matin et naturellement vous serez les premiers informés des résultats et surtout des conséquences de cette écho. J'essaie de mettre toutes les chances de mon côté quitte à me masser le mollet au Voltarène devant mes collègues ébahis. Si la raison m'impose un arrêt forcé, j'ai déjà élaboré un plan alternatif basé sur le travail cardio (piscine + vélo) et un plan de course ramené à 6 semaines au lieu des 9/10 prévues initialement. Prévoyant le Silian! Le pépin physique fait aussi partie de la préparation. Il faut savoir l'accepter et le gérer au mieux même s'il y a New York au bout! Allez... plus qu'une poignée d'heures à attendre. Bonsoir chez vous!

Istanbul et la tentation orientale

Grand beau WE à Istanbul à l'occasion du birthday de Minou (Happy Birthday my love!). C'est dingue ce qu'il y a comme anniversaires au mois de juillet ;-). Premiers contacts avec cette terre à cheval entre l'occident et l'orient. Pour les photos, anecdoctes et récits, je n'ai pas l'intention de transformer ce blog en guide de voyages ou autre "trip advisor". Sachez tout de même que cette ville regorge d'adresses et de lieux fantastiques ou il fait bon vivre. J'ai tenté de courir dans le parc limitrophe de Topkapi (Gülhane Parki). Ce fût une expérience inoubliable pour moi et tous les stambouliotes totalement sidérés de croiser un coureur (même à 19H)...L'humidité combinée à la chaleur ambiante est assez éprouvante et empêche de courir trés longtemps. Je n'ai, comme je m'y attendais un peu, croisé aucun coureur. Pour corser le tout (l'expérience Trail m'a donné des ailes ! voir CR juin), le Gülhane Parki offre à qui veut les prendre de vrais montées et donc de beaux efforts. Faut être généreux et mouiller le maillot si on veut être respecté, non? Le ravitaillement en vol est assuré par les vendeurs d'eau ambulants qu'on trouve un peu partout. Moyennant 0.50 Turkish Liras (soit 0.25€) on trouve à s'hydrater.

Bilan : 50' tout rond; 84% FCM (ah quand même!); 780 Kal; Pulsations 150 mini 178 maxi (ça m'a rapellé une course à St Jeannet ou j'ai cru mourir dans la montée du Baou).
Le blog prend ses quartiers d'été. Mon prochain récit traitera à coup sûr de mon début de préparation intensive pour NYC marathon (J -108!).
Bonjour chez vous!

Viva la Roja!

Espanoles estan sobre el tejado del mundo! Que fuerte es eso! Soy contentisimo para mis amigos. Un abrazo a todos y saboree bien su primera estrella.Viva Espana!

El Nino de Neuilly

J'ai fait mon premier Trail!

J'étais un poil stressé à l'idée de faire mon premier Trail sans prépa sérieuse, avec une météo estivale et dans le cadre des Dunes d'Espoir. Mais pour être tout à fait honnête quand les Dunes m'ont proposé au pied levé de courir avec et pour Clémence sur une distance encore non déterminée (8.5 ou 21kms), j'avais l'espoir qu'on me réponde : "On t'engage sur le 21kms". Et c'est bien ce que nous avons fait. Donc stressé mais tellement bien au fond car ce type d'appréhension a quelque chose de délicieux. Tu vas pas au combat ni dans un mine de charbon, tu vas simplement faire du sport, oserais-je le rappeler. Des millions de gens aimeraient vivre ce genre de "stress" réservé à nous autres privilégiés.

CR du Trail : Nous sommes arrivés en famille sur le site de Marcel Bec (haut lieu d'entrainement du rugby) sous un soleil qui écrasait tout. J'ai retrouvé et salué quelques visages familiers qui font partie de ma vie politique d'antan. Dans la série "annoncé mais pas vu", après Christophe JALLET (voir CR 12/14 Niort) ce fût au tour de Rama YADE de jouer les fantômes. Elle aurait pourtant été bien inspirée de replonger dans un véritable environnement de "sportifs". Clémence et sa maman étaient radieuses. Le petit gabarit de Clémence (6 ans)  m'a tout de suite mis à l'aise. Le poids et corpulence de l'enfant n'est pas un détail dans ce genre de "raid aventure". Mes coéquipiers étaient tous aguerris et un simple coup d'œil à leur matériel (sac à dos d'hydratation, gants) suffisait à comprendre qu'ils n'étaient pas, contrairement à moi, des engagés de dernière minute. La course s'est déroulé aux 3/4 dans les bois offrant ainsi une température raisonnable. Je n'ai pas été déçu par le parcours : +500 mètres de dénivelés ce qui pour un premier trail offre une mise en jambes assez sérieuse. La plupart des coureurs (peu nombreux d'ailleurs environ 150) marchait dans les montées à mi parcours. Nous avons observé de vraies pauses aux trois ravitos et Clémence semblait aux anges malgré un terrain qui la malmenait souvent. La fin fut très dure en raison d'une fin de parcours exigeante. Et moi qui croyais bien connaître ces bois! J'ai découvert plein de nouveaux tracés pouvant augmenter mon plaisir/supplice...2H40 c'est ce qu'il nous a fallu pour franchir la ligne. Oh...ne calculez la vitesse moyenne car l'essentiel dans un trail est véritablement ailleurs. J'étais très heureux de cette première expérience et de mon comportement pour cette première de trailer et photographe! J'ai fini fatigué mais tellement bien. Après le podium et la remise d'une jolie coupe à Clémence (son visage faisait vraiment plaisir à voir), suis rentré en courant. Je vous rassure c'était pas très loin et puis quand on a fait un trail de 21kms, on peut facilement s'en remettre un ou deux.

On a pas mal parlé de "l'amour du maillot" ces derniers temps. J'ai lu et entendu pas mal de vérités et beaucoup de conneries aussi. Ce que je veux vous dire est simple: Quand je revêt le maillot jaune fluo des Dunes d'Espoir, mon état d'esprit change. Je suis un guerrier et suis à 200%. Je ne peux me permettre de flancher. Je n'ai pas ce droit tout d'abord pour l'enfant à qui nous offrons un moment fort mêlé de joies et d'efforts et pour mes camarades coureurs. Un pour tous, tous pour un!
Ce Trail m'a permis d'explorer une nouvelle limite jusqu'ici jamais atteinte et je n'oublierai jamais que c'est aux Dunes et à Clémence que je le dois.
Bonjour chez vous!

Info de dernière minute : je fais mon premier trail!

J'ai accepté au pied levé de "prêter mes pieds" à "Dunes d'Espoir" pour un petit trail de 21 kms dans le bois de Meudon/Chaville pour mon bonheur et celui de Clémence (que je ne connais pas encore). Le tout en présence de notre Secrétaire d'Etat aux Sports. Il me faut vite intégrer ce nouvel objectif (non planifié) car courir avec les "Dunes" sur 21 kms sera pour moi une première et qui plus est en mode "trail". Un superbe challenge sur un terrain que j'ai le mérite de connaitre par coeur. Photos et CR à suivre donc!
Bonjour chez vous.

Niort la 12-14 le classement!

Ca y est le classement est tombé. Je suis 23ème et satisfait. Vitesse moyenne 12.85km/h.
Allez pour fêter cela je vais tâcher de mettre en ligne une petite vidéo prise pendant la course.
Bonjour chez vous.

Voir Niort et Courir!

L'idée de départ était d'aller passer une "week-end pépère" chez la marraine de Ruben à Niort. Je glisse tout de même dans mes bagages une paire de runing histoire d'aller humer l'air des bords de la Sèvre niortaise. C'est un vrai petit coin de paradis qui s'offre à tout pêcheur ou coureur. Notez que l'espèce "pêcheur-coureur" n'existe pas ou du moins pas encore. Entre la Coupe du Monde et les 24 heures du Mans je m'étais facilement fait à l'idée que le sport serait plutôt "vu à la TV" que vécu...mais de sport il fût question! Une "petite" course à pied a attiré mon attention dans le très fourni agenda sportif niortais. "Niort, ville de tous les sports" vante un panneau. Tout d'abord ma curiosité a été attisée par un parrain de prestige. Christophe JALLET du PSG! Rien que çà! Je sais, la plupart de ceux qui lisent mon blog doivent tout ignorer du bonhomme. Bon...dites vous c'est un un excellent joueur au PSG. Si si... lui au moins joue bien et selon moi il atterrira un jour en équipe de France (Sans Domenech il a ses chances) .Voilà pour le bonhomme qu'on ne vit point d'ailleurs... Bon j'en étais ou? Ah oui, Jallet en parrain, Niort berceau du Sport, le ciel qui se dégage. Bref je fonce m'inscrire. Pardon je dégaine mon Iphone. Inscrit c'est bien mais "être prêt" c'est mieux car s'aligner à la "12-14" de Niort consiste à courir 2 heures en faisant un maximum de tours (chaque tour fait un peu plus de 2 kms). Je sens que je vais devoir répondre de mes excès récents (voir message semaine dernière) qui d'ailleurs ne s'arrêtent pas là. Diner de veille de course : on oublie l'eau et les pâtes. On remplace par du champagne, un plateau de fruits de mer et du vin blanc! Qu'est-ce que vous voulez, faire honneur à la maitresse de maison n'est pas un vilain principe (le jour même en tout cas). Bon je vous la fais courte. Une nuit plus tard me voilà en train d'aller récupérer mon dossard sur place et de ressentir l'ambiance qui monte tout doucement. Nous sommes 250 valeureux inscrits dont seulement 86 en individuels. Comprenez qu'il y en a environ 150 coureurs (ce qui nous fait 75 bordées) qui courent en relais (genre je fais une heure, tu fais l'autre) et les autres (dont le dossard 84) qui ne comptent que sur eux mêmes. Le parcours est sympa car il emprunte une partie de la piste d'athlétisme et un vague tour (+2kms je l'ai déjà dit) autour du stade des "Chamois Niortais". Je ne résiste pas une pose photos devant "l'entrée des joueurs" et au plaisir de sortir du tunnel. Après cette distraction et toujours sans nouvelles de Christophe JALLET, il est l'heure de prendre le départ. Je n'ai jamais vu si peu de monde au départ d'une course. Imaginez qu'il y a autant de coureurs que d'amis, supporters ou familles venus les encourager. Le Maire de Niort donne le départ dans une ambiance décontractée ou chacun semble se connaître et se retrouver. Dès les premières minutes le ton est donné car la tête de course est l'affaire de quelques extra-terrestres dont le futur gagnant (qui m'a mis 3/4 tours!) imprime un rythme de tous les diables. Très rapidement on court de façon relativement isolée ce qui ressemblerait presque à un gentil footing du dimanche matin (le dossard et la puce fixée à la chaussure en moins). La chaleur et l'horaire (au zénith), sans oser parler du reste, m'ont sérieusement compliqués la tâche. Je sens à l'heure et demi mon rythme diminuer telle une vraie sensation de "mur" comme l'appelle les marathoniens. Cela commence à m'inquiéter car le "mur" est surtout associé à une distance/temps d'environ 30kms/+3H. Je respecte pourtant des arrêts aux stands bien réguliers (je m'impose de boire en marchant un verre d'eau à chaque kilomètre et je m'alimente toutes les trente minutes). Je valide mon premier objectif (j'en ai souvent deux pour ne pas dire trois) : 10 tours pas moins. Je réalise alors que même dans le "mur" je vais pouvoir en gérer deux autres (objectif secret) au mental. Tout tour entamé avant le gong des 2 heures "offre" un tour gratuit. Bingo! Je me paie donc un dernier tour tout en guettant un visage familier. Le mot "Arrivée" fait du bien tout autant que le sourire de ses enfants venus acclamer papa et le tendre baiser de sa femme.

En attendant le classement (c'est fou ce que 250 chronos sont long à établir...), voilà mon bilan carbone :
12 tours (donnés à 25,7kms si j'en crois leur superbe site web: http://www.les12-14niort.com/) en 2H07;
1 778 Cal (bon pour retourner à la buvette); 80% FCM; 155 mini /176 maxi.
Tour 1 : 11'44'' (il y a un tour de piste en +); Tour 2 : 9'37''; Tour 3: 10'04''; Tour 4: 10'03''; Tour 5: 10'14''; Tour 6: 10'19''; Tour 7: 10'29''; Tour 8: 10'39''; Tour 9: 10'44''; Tour 10 (début du "mur"): 10'57''; Tour 11: 11'03''; Tour 12: 11'13''.
Ce que je retiens aussi : La course à pied c'est dans les guiboles mais ça se joue aussi dans la tête. Moins de champ et de mayo/vin blanc avec les crustacés auraient pu me faciliter le boulot. Enfin rien ne remplace complètement le soutien de ce qu'on aime même si on ne les voie que sur la ligne d'arrivée ;-)

Je tenais à remercier tout particulièrement marraine (qui a promis de s'aligner en relai l'an prochain) et son mari (qui a promis de garder les enfants). Si vous croisez Christophe JALLET, dites lui bonjour de ma part!

Bonjour chez vous.

C'est relâche!

Les 40 ans d'un pote obligent (Joyeux Anniversaire NICOLAS!!), on ne peut pas dire que le week-end fût trés sportif...Dans toute bonne préparation il faut pouvoir s'aménager des petits moments de relâchement. C'est ma philosophie, ma façon à moi de voir les choses, mon côté "Jacques Anquetil". Bon je vais "surdoser" ma reprise histoire d'éliminer toutes ces substances liquides (blanche, rouge, rosé, pétillantes ) qui laissent à mon crâne un souvenir ému.

Bonjour chez vous!

Le sport appelle le sport....

Dimanche 30 mai : Xavier, moi et un certain Nicolas (resté couché...) avions Rdv pour courir "Paris Saint germain, la Course". Parcours mi urbain, mi nature (berges de seine) avec de belles côtes à négocier tout de même. Bref un semi exigeant qui ne se laisse pas apprivoiser si facilement et permet au coureur de réaliser une performance calculée et raisonnable (surtout à une semaine du Marathon de Stockholm, n'est-ce pas Xavier?). Mais nous avions en ce dimanche décidés justement de ne pas l'être "raisonnable"...
Connaissez-vous le "FootAthlon"? Non, et bien nous venons de l'inventer! Aussitôt avalé en respectivement 1H44 pour ma part et 1H52 (Xavier t'es sûr que t'es prêt pour Stockholm?), nous regagnons fissa Bagatelle et son rectangle vert (par endroits) et nos compagnons footballeurs. Là, pendant une heure et demie (ah bah quand même...) nous avons poursuivi notre petit "échauffement" en faisant honneur au maillot.

 

Le bilan chiffré de la journée  :
Semi Paris Saint Germain, 1H44; FCM 148/182; 1330 calories
Foot à Bagatelle, 1H30; FCM 134/169; 930 calories; 1 BUT, 1 poteau, victoire de mon équipe 6 - 4!

Bonjour chez vous!

Photo de Bagatelle : l'herbe est souvent plus verte ailleurs, mais là je confirme!

I had a farm in Rambouillet

Nous avons passé un week-end 100% écolo dans la belle forêt de Rambouillet.

Le concept est simple : jouer les campeurs en manque de nature avec zéro matériel et à moins d'une heure de Paris.Il suffit de réserver à temps et de s'acquitter d'environ 50/75€ la nuit (par famille). Pour ce prix là vous avez une belle tente canadienne (et oui le concept vient du Canada!) avec véritable plancher en bois, draps, campinggaz, du matos de camping quoi. Bref c'est "Out Of Africa" version Rambouillet!

Bienvenue donc chez Huttopia qui a pensé à tout ou presque (locations de vélos, croissants petit déj sur commande, belle picsine d'eau naturelle filtrée par des bambous, salon TV pour les soirs de match, coin BBQ...). Tout véhicule à essence est prié de rester au parking pour la joie de tous à commencer par les enfants qui peuvent alors enfourcher leurs vélos. A proximité, un étang autour duquel on peut courir, pêcher, picniquer, faire du vélo le tout dans le cadre de la forêt de Rambouillet. Qu'est-ce que le citadin peut souhaiter de plus? Et pour ceux qui auraient le "spleen" des villes, le Centre Commercial Régional (attention du lourd!) n'est qu'à 4 kms à vol d'oiseau (ah bon ? si près...?).Retour brutal à la civilisation garanti avec en prime une belle ambiance marchande de Coupe du Monde de foot! Lassés par ce monde "Thierryhenriesque" ou "Ribérien", nous avons Mathiew (un ami anglais qui court des miles) et moi pris une décision sage après s'être acquitté de notre mission (sauccisses et produits pour femme sous l'emprise d'un régime): Revenir dans notre bulle verte pour regoûter aux délices et aux douceurs de la vie en plein air. Bonjour chez vous!

Tombé en amour avec Etretat!

Nous avions envie d'un WE romantique en Haute Normandie et Etretat nous a comblé! Fidéle à ma réputation d'organisateur, j'avais repéré une adresse de charme qui a tenu toutes ses promesses  (http://www.hoteletretat.com/fr/index.php) même si certains de ses clients se sont sentis obligés d'en faire un peu trop en offrant par exemple une bague au bord d'une piscine...par temps de crise c'est "surjoué", non? Mais revenons à cette charmante ville qui offre des paysages à couper le souffle, des ballades inoubliables, de la douceur et beaucoup de bonne humeur. Mais les courses dans tout ça me direz-vous? Eh bien moi qui voulais m'essayer au trail (lire article précédent) , j'ai eu un aperçu grandeur nature! Les falaises (amont et aval) offrent un terrain de jeu trés exigeant et trés technique. Débutants s'abstenir! Si la distance parcourue en une heure est raisonable (environ 8 kms), les dénivellés n'offrent aucun repos. Il vous faut gravir 200 mètres d'un coup en courant pour commencer (soit la petite côte des gardes de Meudon...)  puis se succèdent des descentes/montées des "valleuses" (100 mètres + et -) toutes les 10 minutes. Autant dire qu'on ne croise pas beaucoup de coureurs. J'en ai vu quatre en trois jours! Question fréquence cardiaque il ne faut pas non plus s'affoler car on fait du sur régime quasiment tout le temps (155 mini 175 maxi). Bref, si on est pas en forme on est rapidement fixé. Nathalie, qui ne m'a pas suivi mais qui s'est contenté de marcher ce que j'avais couru vous le dit tout net : "A Etretat, marcher c'est déjà du sport". Alors à quand une belle course des falaises au pied de l'aiguille creuse qui réunirait des "gentlemen runners" et des "voleurs de temps"?

Enfin conseil à tous les futurs "demandeurs de main" ou "offreurs de bagues", faites le en haut d'une falaise avec une bouteille de champagne à la main plutôt qu'en ville au bord d'une piscine...Bonjour chez vous!

Des vacances, une Coupe et du bonheur en jaune fluo

C'est le printemps et les courses à pied fleurissent. Vous aurez facilement repéré un rendez-vous du genre près de chez vous qui réunit les amoureux de running. Adepte d'un jour ou "serious runner" sortant d'une préparation hivernale, tout ce beau monde prend du plaisir en participant à ces courses de village qui offrent bonne humeur et parfum de camphre. A consommer sans modération. Le jardinier sème pendant que le coureur prend ses premières couleurs. Et des couleurs il en fût question au bord de l'Atlantique qui offre désormais (et pour le même prix) un climat méditérrannéen. Mais chut!...ne l'ébruitez pas trop quand même dés fois que les pros du tourisme aient des envies de "réévaluation" et pour que la "côte sauvage" reste bien un paradis sans parasols et glacières RTL. De l'iode, du muscadet, des bains de mer et des pâtés de sable rien de tel pour préparer sa saison.
Finale de la Coupe de France : Paris aime la Coupe et la Coupe aime Paris!
Dimanche 09 mai : J'ai découvert avec les Dunes le trés chouette parcours qu'offre la foulée verte de Clamart. A refaire sans hésiter pour soi et les enfants qui encore une fois ont été supers. Et que dire du papa de Thifaine qui nous a suivi et photographié pendant toute la course. La relation que j'ai avec cette association et les choses qu'elle me donne à vivre c'est simplement génial! L'ambiance et la bonne humeur sont toujours au rendez-vous et je ressors toujours avec la banane grâce cette fantastique chaîne humaine (coureurs, enfants, parents, organisateurs et anonymes sur le parcours). Je regrette presque de ne pas m'y être investi plus tôt. ! New York me semble loin tout d'un coup.
Bonjour chez vous!