vendredi 19 février 2010

L’inscription au marathon de New York : mode d’emploi.

Il est particulièrement difficile de s’y inscrire car la demande est supérieure à l’offre.
Chaque pays dispose d’un quota et la France est particulièrement bien lotie avec environ 2 500 dossards. Ces précieux sésames sont proposés par des TO (comme Thomas Cook Marathon le mien !) qui organisent le séjour complet (dossard, aérien, hôtels, visites…).
Les TO forment en quelque sorte un point de passage obligé mais il semblerait qu’ils offrent de vraies valeurs ajoutées (conseils, encadrement sportif, choix et accès à l’hôtellerie…)

Pour avoir une chance de s’y inscrire, il faut s’y prendre durant l été de l’année qui précède le marathon. Malheur à celle ou celui qui oublie de se connecter sur le site web du TO le jour dit ou qui y arrive avec 15 mns de retard (Sold out !). Pour les distraits, il existe une liste d’attente sur laquelle figure, à l’heure actuelle, plus de 700 candidats au bonheur…autant dire qu’un très petit nombre d’entre eux arriveront à leur fin.
Une fois inscrit, on reçoit une gentille lettre et documentation présentant toutes les options possibles combinant dates et choix hôteliers. Le tout pour moi sera d’arriver tôt (je vise un départ le 03 novembre) et de repartir juste après (vers le 08 ou 09 novembre).

Rien que recevoir la belle plaquette avec ses photos, on se met à rêver, on visualise mentalement des ambiances qu’il nous tarde de vivre…dans 9 mois.

vendredi 12 février 2010

Le matériel du coureur


Je vous entends déjà dire : « mais non le matos ne fait pas la performance…». Ok sur ce point mais courir de façon régulière par tous temps sur des terrains différents ne peut souffrir d’une totale improvisation. Aussi je vous présente mes nouvelles chaussures toutes neuves qui courront à New York ! De vrais chaussons qui sont données pour courir plus de 500kms…Ma préparation seule devrait atteindre les 380 kms.
Le tout est de ne pas les utiliser trop dans la saison (c'est-à-dire maintenant car je finis mes chaussures de l’an dernier) ni trop tard (genre 1 mois avant l’épreuve). Le coureur fait corps avec ses chaussures, c’est comme une deuxième peau. C’est un lien très fort qui se crée. Une fois usées, ces chaussures peuvent encore servir. Aussi j’encourage vivement tous les coureurs à les donner à des associations qui les recyclent (en Afrique principalement). Ces assos sont de plus en plus présentes dans les villages dédiés aux retraits des dossards.

L’émotion qu’elles offrent au coureur se transforme alors en confort et joie pour un africain qui les met pour aller à l’école ou pour taper dans un ballon…pour peu qu’il chausse du 46…