mardi 15 juin 2010

Voir Niort et Courir!

L'idée de départ était d'aller passer une "week-end pépère" chez la marraine de Ruben à Niort. Je glisse tout de même dans mes bagages une paire de runing histoire d'aller humer l'air des bords de la Sèvre niortaise. C'est un vrai petit coin de paradis qui s'offre à tout pêcheur ou coureur. Notez que l'espèce "pêcheur-coureur" n'existe pas ou du moins pas encore. Entre la Coupe du Monde et les 24 heures du Mans je m'étais facilement fait à l'idée que le sport serait plutôt "vu à la TV" que vécu...mais de sport il fût question! Une "petite" course à pied a attiré mon attention dans le très fourni agenda sportif niortais. "Niort, ville de tous les sports" vante un panneau. Tout d'abord ma curiosité a été attisée par un parrain de prestige. Christophe JALLET du PSG! Rien que çà! Je sais, la plupart de ceux qui lisent mon blog doivent tout ignorer du bonhomme. Bon...dites vous c'est un un excellent joueur au PSG. Si si... lui au moins joue bien et selon moi il atterrira un jour en équipe de France (Sans Domenech il a ses chances) .Voilà pour le bonhomme qu'on ne vit point d'ailleurs... Bon j'en étais ou? Ah oui, Jallet en parrain, Niort berceau du Sport, le ciel qui se dégage. Bref je fonce m'inscrire. Pardon je dégaine mon Iphone. Inscrit c'est bien mais "être prêt" c'est mieux car s'aligner à la "12-14" de Niort consiste à courir 2 heures en faisant un maximum de tours (chaque tour fait un peu plus de 2 kms). Je sens que je vais devoir répondre de mes excès récents (voir message semaine dernière) qui d'ailleurs ne s'arrêtent pas là. Diner de veille de course : on oublie l'eau et les pâtes. On remplace par du champagne, un plateau de fruits de mer et du vin blanc! Qu'est-ce que vous voulez, faire honneur à la maitresse de maison n'est pas un vilain principe (le jour même en tout cas). Bon je vous la fais courte. Une nuit plus tard me voilà en train d'aller récupérer mon dossard sur place et de ressentir l'ambiance qui monte tout doucement. Nous sommes 250 valeureux inscrits dont seulement 86 en individuels. Comprenez qu'il y en a environ 150 coureurs (ce qui nous fait 75 bordées) qui courent en relais (genre je fais une heure, tu fais l'autre) et les autres (dont le dossard 84) qui ne comptent que sur eux mêmes. Le parcours est sympa car il emprunte une partie de la piste d'athlétisme et un vague tour (+2kms je l'ai déjà dit) autour du stade des "Chamois Niortais". Je ne résiste pas une pose photos devant "l'entrée des joueurs" et au plaisir de sortir du tunnel. Après cette distraction et toujours sans nouvelles de Christophe JALLET, il est l'heure de prendre le départ. Je n'ai jamais vu si peu de monde au départ d'une course. Imaginez qu'il y a autant de coureurs que d'amis, supporters ou familles venus les encourager. Le Maire de Niort donne le départ dans une ambiance décontractée ou chacun semble se connaître et se retrouver. Dès les premières minutes le ton est donné car la tête de course est l'affaire de quelques extra-terrestres dont le futur gagnant (qui m'a mis 3/4 tours!) imprime un rythme de tous les diables. Très rapidement on court de façon relativement isolée ce qui ressemblerait presque à un gentil footing du dimanche matin (le dossard et la puce fixée à la chaussure en moins). La chaleur et l'horaire (au zénith), sans oser parler du reste, m'ont sérieusement compliqués la tâche. Je sens à l'heure et demi mon rythme diminuer telle une vraie sensation de "mur" comme l'appelle les marathoniens. Cela commence à m'inquiéter car le "mur" est surtout associé à une distance/temps d'environ 30kms/+3H. Je respecte pourtant des arrêts aux stands bien réguliers (je m'impose de boire en marchant un verre d'eau à chaque kilomètre et je m'alimente toutes les trente minutes). Je valide mon premier objectif (j'en ai souvent deux pour ne pas dire trois) : 10 tours pas moins. Je réalise alors que même dans le "mur" je vais pouvoir en gérer deux autres (objectif secret) au mental. Tout tour entamé avant le gong des 2 heures "offre" un tour gratuit. Bingo! Je me paie donc un dernier tour tout en guettant un visage familier. Le mot "Arrivée" fait du bien tout autant que le sourire de ses enfants venus acclamer papa et le tendre baiser de sa femme.

En attendant le classement (c'est fou ce que 250 chronos sont long à établir...), voilà mon bilan carbone :
12 tours (donnés à 25,7kms si j'en crois leur superbe site web: http://www.les12-14niort.com/) en 2H07;
1 778 Cal (bon pour retourner à la buvette); 80% FCM; 155 mini /176 maxi.
Tour 1 : 11'44'' (il y a un tour de piste en +); Tour 2 : 9'37''; Tour 3: 10'04''; Tour 4: 10'03''; Tour 5: 10'14''; Tour 6: 10'19''; Tour 7: 10'29''; Tour 8: 10'39''; Tour 9: 10'44''; Tour 10 (début du "mur"): 10'57''; Tour 11: 11'03''; Tour 12: 11'13''.
Ce que je retiens aussi : La course à pied c'est dans les guiboles mais ça se joue aussi dans la tête. Moins de champ et de mayo/vin blanc avec les crustacés auraient pu me faciliter le boulot. Enfin rien ne remplace complètement le soutien de ce qu'on aime même si on ne les voie que sur la ligne d'arrivée ;-)

Je tenais à remercier tout particulièrement marraine (qui a promis de s'aligner en relai l'an prochain) et son mari (qui a promis de garder les enfants). Si vous croisez Christophe JALLET, dites lui bonjour de ma part!
Bonjour chez vous.

2 commentaires:

  1. Ah le mental ! Je ne me souvenais pas que tu en aies eu. Quoiqu'en réfléchissant bien, il en faut un minimum pour continuer que dis-je persister à etre un supporter du PSG :)
    Pour ta préparation, je tiens à amener ma pierre à l'édifice en te rappelant un adage que mon entraineur nous susurrer de temps en temps : rugby pas de zizi et que je ramenerai pour toi à basket pas de quéquette (je garde l'autre avec marathon de peur de choquer quelques lecteurs).
    Bon courage et encore bravo pour l'effort !

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  2. Entre Niort et New York, il n’y a qu’un pas

    Vianney

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