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Au run Expo avec Matt. |
Que dire et que retenir de mon sixième marathon ? Il a
fait beau et chaud. La chaleur n’est pas mon allié et il a fallu beaucoup
s’hydrater et s’asperger d’eau. Une casquette aurait pu être m’offrir un peu de
fraicheur. Mes temps au kilomètre ont été très réguliers et homogènes :
entre 4’45 et 4’55 jusqu’au 35ème. C’est donc là que s’est situé mon
« mur ». J’ai pu voir mes enfants à l’endroit prévu et cela m’a vraiment
fait du bien ! Une belle ambiance durant ces 42 kilomètres mis à part le
bois de boulogne ou tu souffres dans l’ignorance et l’anonymat le plus
total ! Je n’avais pas totalement oublié ce tracé et beaucoup d’images de
mon édition 2009 me sont revenues. L’apport des bénévoles est important et il
faut saluer leur engagement et disponibilité. Sans eux pas de course ! Il
est toujours sympathique de courir avec autant de nationalités diverses.
Beaucoup d’étrangers étaient venus conquérir Paris. J’ai discuté aves quelques
espagnols, américains, néo-zélandais, Suédois, italiens, brésiliens…
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Veillée d'armes. Tenues en position. |
Dès le 25eme les choses sérieuses commencent. Le tunnel des
tuileries (interminable) marque une limite virtuelle au-delà de laquelle l’abandon
peut raisonnablement être écarté quelque soit le coureur et son niveau. Passé
le 29ème un panneau s’adresse au coureurs et dit un truc du
genre : « vous étiez venu voir la tour Eiffel, eh bien là voilà ! ».
Pas besoin du panneau pour savoir qu’elle est là bien sûr mais je tourne quand
même la tête et je regarde cette grande « dame de fer ». Elle rayonne
sous le soleil, elle est en forme, elle est belle ! Maintenant ce qui
compte le plus c’est de retrouver les miens au Km 32. A force d’explications et
de dessins, je me suis bien fait comprendre et j’arrive donc à les trouver pile
poil à l’endroit prévu. Quel bonheur mais très rapide car je sens qu’il sera
difficile de repartir. Km 33, un couple de copains m’encourage. Km 35 d’autres
visages familiers, puis plus rien…
Je rentre dans le bois de boulogne et son « désert ».
Cette zone est comme aseptisée, nettoyée
de tout spectateur comme s’il y rodait un quelconque danger, un virus mortel ?
Il reste moins de 5 bornes et tout le monde serre les dents. Je suis incapable
de relancer, j’attends patiemment la fin. J’économise mes gestes, je pense à
bien respirer. Mon cerveau a pris le relai, il connait sa mission, il va encore
l’honorer. « PNC, dernier virage », mon avion guette maintenant sa
piste d’atterrissage. « Ce sera
piste Foch » « Reçu ». Porte Dauphine, la foule est là ! Et quelle foule !
Bien compacte et au bord de la crise de
nerfs, cette marée humaine attend ses héros anonymes, ses maris et femmes qui
veulent en finir, ses copains-copines qui ont promis de le terminer, bref elle
est là et elle scrute avec compassion et admiration nos corps légèrement désarticulés,
nos pauvres carcasses qui ont « mangé » sur 42 kilomètres.
« Dossard 21258 j’ai un visuel, vous pouvez vous poser »
« Bien reçu ». 200 mètres…ligne d’arrivée, finish. Avant cela, j’embrasse
le sol de Paris. C’est devenu une petite tradition…En franchissant la ligne je
ne ressens pas autant d’émotions qu’à l’accoutumée. Un peu déçu de ne pas avoir ma dose de larmes
et de joie, cette fois c’est plus intérieur, je l’accepte. Un peu détaché, je
félicite les coureurs « finishers », mes frères, ma famille. Paris
2014 était pour moi un très bon cru et comme promis le champagne sera servi!
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1 marathon et 2 annivs à célébrer!! On avait délocalisé le "Pacha Club" au Vésinet... |
Les temps des coureurs/amis engagés :
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Fabrice 3H27’03’’ (dommage ces 3’’…)
- Votre serviteur 3H28’
- Matt 03H47’ (une méchante ampoule et 15’ de perdus ! 10 semaines d’entrainement un peu gâchées par une ampoule…c’est dur mais c’est aussi ça le marathon, cruel)
- Olivier 3H59’ (problèmes gastriques et finish au courage! A plus de 65 ans chapeau très bas !!)
- Delphine 4H01’ (dur sur la fin… une prépa pas facile faut bien dire. Promis, elle prendra sa revanche au « Marseille Cassis » !)
- François 4H08’ (le potentiel pour repasser sous les 4H est pourtant là, alors ?).
- Jean-Marc 4H53’ (toujours présent!)
Bravo Silian! Belle perf...respect.
RépondreSupprimerPendant ce temps là, la petite foulée meudonnaise s'est bien passée, mais on est des petites joueuses à côté de toi :)
Super ton blog et très bien écrit
Bisous des Heckel